À la découverte de Nordaq par John Brunton

En tant que journaliste et auteur sur la gastronomie et le vin, je voyage à travers le monde, et que ce soit à Londres, New York ou Singapour, je dois honnêtement admettre que je fais rarement attention à la marque de l’eau, plate ou pétillante, qui m’est proposée dans un restaurant gastronomique, ni quelle bouteille est placée sur la table de chevet de ma chambre d’hôtel. Et comme la plupart des gens, je ne réfléchis guère à l’origine de cette eau en bouteille, aux milliers de kilomètres qu’elle a pu parcourir à partir de sa source, à l’empreinte carbone polluante qu’elle laisse. Tout a changé lorsque j’ai entendu parler pour la première fois d’une eau véritablement éco-durable produite par NORDAQ, une entreprise suédoise discrète peu connue du grand public, mais qui a fait une véritable révolution dans l’industrie de l’eau de haute gamme. Daniel Boulud, le plus grand chef français à conquérir l’Amérique, a été le premier à me faire découvrir ce monde secret, à l’un des événements gastronomiques les plus attendus au monde, les Bocuse d’Or Awards, à Lyon.

Chefs Thomas Keller, Daniel Boulud and NORDAQ at the Bocuse d’Or

J’ai suivi la brillante carrière de Daniel depuis ses débuts sur la scène gastronomique New-Yorkaise, ce n’était donc pas une surprise de le voir ici encourager l’équipe des USA dans son rôle de Président de la Fondation Ment’Or, promouvant l’excellence culinaire des jeunes chefs américains. Ce qui m’a surpris, c’est lorsqu’il m’a présenté Johanna Mattsson, la PDG dynamique d’un autre commanditaire de la Fondation, les pionniers écologistes scandinaves, NORDAQ.

Johanna Mattsson

Johanna est quelqu’un qui va droit au but, me disant que, « Les gens doivent se rendre compte qu’il devrait être à la fois facile et financièrement avantageux d’avoir une eau durable et écoresponsable dans le monde d’aujourd’hui, que transporter de l’eau sur l’eau est l’une des choses les plus illogiques qui soit faite actuellement. Chez NORDAQ, nous avons trouvé une solution.

Nous fournissons les avantages d’une eau naturelle de la plus haute qualité, d’origine locale, purifiée et embouteillée sur place partout dans le monde, en utilisant des bouteilles en verre réutilisables et recyclées, sans les frais, les tracas et la pollution de les expédier à l’autre bout du monde. Du coup, cela élimine la prolifération du plastique à usage unique, l’une des plus grandes menaces pour l’environnement de la planète.

NORDAQ n’est pas vendu au grand public, comme les autres grandes eaux en supermarché, mais notre eau de dégustation pure, écologiquement durable est présente globalement dans plus de 100 restaurants étoilés Michelin, les hôtels de luxe, les casinos et les bateaux de croisière dans 63 pays de 4 continents. » Intrigué par les affirmations de Johanna, j’ai décidé de suivre la route de NORDAQ pour faire découvrir exactement quelle est leur solution magique pour une eau écologique.

La première question est de savoir comment NORDAQ transforme miraculeusement l’eau du robinet, que ce soit à Dubaï, Paris, Macao ou New York, en ce que certains des plus grands chefs et sommeliers qualifient d’« eau de dégustation la plus pure ». La réponse est qu’il a fallu des décades de recherche et de développement en Suède pour aboutir à un système de filtration d’eau révolutionnaire, protégé aujourd’hui par des brevets et tenu secret contre l’espionnage industriel.

L’eau du robinet partout dans le monde entre dans le mystérieux purificateur de NORDAQ et passe par une série d’ultrafiltres, elle est refroidie et elle peut également être gazéifiée, avec élimination des impuretés, des produits chimiques et des arômes indésirables, tout en conservant les sels minéraux naturels nécessaires à un goût neutre, équilibré et rond. L’eau purifiée est ensuite mise en bouteille dans l’une des carafes NORDAQ élégamment conçues, de style résolument nordique, comme par exemple la bouteille fonctionnelle Bistro, le décanteur en cristal ou une édition spéciale Michelin.

Ce qui est crucial, c’est que toutes les bouteilles sont réutilisables, fabriquées essentiellement à partir de verre recyclé pour durer éternellement. Le système écologique de purification est créé et personnalisé pour chaque restaurant et hôtel. L’eau pure est produite à la demande, le matériel est asseptisé et rempli, de nouveau, ce qui économise de l’espace de stockage, les déchets sont éliminés mais aussi la logistique de combustion du carbone, engendrée par des milliers de kilomètres de transport. Au lieu de cela, l’eau est dans un cercle de consommation circulaire qui réduit l’impact environnemental… sauf quand les clients volent la bouteille de leur chambre d’hôtel !

Else Hotel, Kuala Lumpur

Quand je voyage en reportage à Kuala Lumpur, je peux voir tout de suite comment tout cela fonctionne dans la pratique. Installé dans le chic hôtel-boutique récemment ouvert en ville, Else, je constate avec surprise ce qu’il y a de l’eau en bouteille durable dans toutes les chambres…NORDAQ ! De retour à Paris pour une dégustation de vin dans le restaurant du Guide Michelin La Condesa, à côté de la bouteille de Côtes du Rhône se trouve une élégante carafe en cristal NORDAQ. Javier Perez, propriétaire d’Else, me dit que « de toute évidence, la durabilité et l’impact écologique de l’utilisation de NORDAQ sont importants pour nous et c’est justement ce que recherche notre nouvelle génération de clients éco-responsables. Mais pour moi, la véritable attraction est la qualité unique de l’eau elle-même dès que vous la goûtez. »

La Condesa, Paris

Le chef de Condesa, Indra Carillo, souligne que « NORDAQ est parfaitement neutre et ouvre le palais, tandis que d’autres eaux minérales ont leur propre caractère qui a finalement un impact lors de la dégustation. Et NORDAQ a de grands avantages pratiques pour notre entreprise – réduire le gaspillage, libérer de l’espace pour entreposer des caisses de bouteilles empilées, ce qui nous permet de stocker plus de vin à leur place! Cela signifie également que nous ne dépendons pas des livraisons d’eau et je vous assure que cela peut être un énorme problème ici dans le centre de Paris avec des grèves et des manifestations perturbatrices, sans parler du futur chaos lors des prochains Jeux Olympiques. Avec NORDAQ, nous sommes autonomes et nous produisons notre propre eau quand nous le voulons. »

Discuter avec le chef Indra m’a fait lui poser une question importante : est-ce que l’eau que nous buvons en mangeant, repas souvent accompagné de vin, est-elle vraiment importante? Sa réponse est “oui bien sûr”, en insistant sur le fait que « la qualité de l’eau que nous servons dans notre restaurant et notre bar à vin est cruciale, car elle prépare le palais du client afin qu’il puisse mieux apprécier notre cuisine signature et nos vins soigneusement sélectionnés ».

D’ailleurs, les Anglais ont un dicton selon lequel « On découvre ce qui est bon en le goûtant » et nous avons voulu essayer NORDAQ pour affiner nos palais en comparaison à la célèbre eau minérale d’Evian, avant de savourer un élégant vin de Loire. Franchement, nous avons trouvé une vraie différence dans la dégustation, car l’expression de ce vin fabuleux était bien plus perceptive après avoir préparé notre palais avec NORDAQ, essentiellement neutre, comparé au même vin après avoir bu un verre d’eau d’Evian, dont la minéralité distinctive a un impact d’abord sur le palais puis sur le vin lui-même.

Pourtant, de nos jours, la plupart des restaurants dans le monde proposent à leurs clients une eau de qualité supérieure d’une marque mondiale immédiatement reconnaissable, comme San Pellegrino, Perrier, Evian, qui évoquent un choix de vie sophistiqué et peu de gens pensent aux problèmes environnementaux que ça puisse causer. Par exemple, l’eau d’Evian vient d’une seule source thermale en France et doit être transportée en containers pour être servie à table à l’autre bout du monde. C’est pourquoi NORDAQ essaie de régler cette situation irrationnelle en proposant une solution d’avenir.

Johanna m’explique que pour le futur, « notre principal objectif doit être l’industrie hôtelière, tout simplement parce que la consommation d’eau dans le secteur de l’hôtellerie est phénoménale. Donc, si les grands hôtels, les casinos ou les croisièristes se convertissent à l’écosystème NORDAQ et installent notre système d’embouteillage automatisé, il y aura une énorme augmentation de la durabilité et donc un impact tangible sur l’environnement de la planète. La consommation d’eau dans les hôtels est considérable, que ce soit au restaurant, au bar, en chambre, à la piscine, au spa… Nous parlons donc littéralement de millions de bouteilles. » NORDAQ s’est donné un objectif déterminé d’éco-responsabilité en essayant d’influencer l’opinion dans l’optique d’une prise de conscience sur des questions environnementales cruciales, mais globalement, il faudra encore pas mal de temps pour éduquer le grand public, clients des restaurants, des hôtels – et commencer à leur faire comprendre comment combattre l’empreinte carbone polluante et que le gaspillage, les objets en plastique jetables, les bouteilles en verre à usage unique sont un danger pour notre avenir.

Bien que NORDAQ ait fait le premier pas pour convaincre les hôtels et les restaurants d’être éco-responsables, il y a encore beaucoup d’étapes à franchir dans l’éducation populaire, avant que les gens ne réalisent que le fait d’avoir une bouteille NORDAQ sur leur table peut apporter des avantages écologiques concrets pour la vie de tous et de leur famille.

John Brunton’s Nordaq Trail

As a food and wine writer travelling around the globe, I have to honestly admit that be it in London, New York or Singapore, I seldom pay attention to which kind of water the waiter proposes in a gastronomic restaurant – beyond sparkling or still – nor which brand is placed on the bedside table in my hotel. And like most people, I give little thought to where that bottled water came from in the first place, how many thousands of kilometres it may have travelled from its source, what polluting carbon footprint it leaves. That all changed though when I first heard about a very different kind of genuinely sustainable water produced by NORDAQ, a discrete Swedish company who may be little-known to the general public but have created a veritable revolution in the premium water industry. The person who opened the door of this secret world was Daniel Boulud, the greatest French chef to conquer America, when we were attending one of the world’s most eagerly-awaited foodie events, the Bocuse d’Or Awards, in Lyon.

Chefs Thomas Keller, Daniel Boulud and NORDAQ at the Bocuse d’Or

I have followed Daniel’s stellar career since his early days in the New York fine dining scene, so it was no surprise to see him here rooting for Team USA in his role as Chairman of the Ment’Or Foundation, promoting culinary excellence of young American chefs. What did surprise me was when he introduced me to Johanna Mattsson , the dynamic CEO of another of the Foundation’s sponsors, Scandinavia’s under-the-radar eco-crusaders, NORDAQ.

Johanna Mattsson

Johanna is someone who comes straight to the point, telling me that, “people have to realise that it should be both easy and financially advantageous to be water sustainable and eco-responsible in today’s world, that to transport water over water is one of the most illogical things we can do. And we at NORDAQ have created that solution.

We provide the benefits of the highest quality, locally-sourced natural water, purified and bottled on the spot anywhere in the world, using refillable, recycled glass bottles, without the expense, hassle and pollution of shipping them halfway around the world. At a stroke, this eliminates the proliferation of single-use plastic, one of the greatest threats to the earth’s environment.

NORDAQ may not be on sale to the general public, sitting there on supermarket shelves, but our pure tasting, environmentally-sustainable water is present globally in over 100 Michelin-starred restaurants, luxury hotels, casinos and cruise lines in 63 countries across four continents.” Intrigued by Johanna’s claims, I decided to set out on the NORDAQ Trail to discover exactly what is this magical solution.

The first question to answer is how does NORDAQ miraculously transform common tap water from Dubai to Paris, Macao or New York into what some of the greatest chefs and sommeliers describe as the ‘purest tasting water’. The answer took decades of research and development in Sweden; a revolutionary water filtration system, protected today by patents and shrouded in secrecy against industrial espionage.

Tap water anywhere in the world enters NORDAQ’s mysterious purifier and passes through a series of ultrafilters, is chilled and can be carbonated, with impurities, chemicals and unwanted flavours removed, while retaining the natural salts and minerals needed for a neutral, balanced and rounded taste. The purified water is then bottled in one of NORDAQ’s elegantly-designed, decidedly Nordic-inspired carafes that include the functional Bistro bottle, Crystal decanter and a special Michelin edition.

Crucially, all bottles are reusable, made essentially from recycled glass to last forever; a customised ecologic system for each restaurant and hotel where right on-site, pure water is produced as wanted, everything is rewashed, refilled, saving storage space, eliminating waste and the carbon-burning logistics that can sometimes cover thousands of kilometres of transport. Instead, everything just goes round in an eternal circle – apart from when people steal the bottle from their hotel room!

Else Hotel, Kuala Lumpur

And while travelling on assignment in Kuala Lumpur, I see at first hand how all this works out in practice. I check in at the city’s chic, newly-opened boutique hotel, Else, and what is the sustainable bottled water in all the rooms but NORDAQ. Back in Paris for a wine tasting in the Michelin Guide La Condesa restaurant, and alongside the bottle of Côtes du Rhône is a stylish crystal NORDAQ decanter. Javier Perez, owner of Else, tells me that “obviously the sustainability and ecological impact of using NORDAQ is important for us and is what our new generation of eco-responsible guests is looking for. But for me, the real attraction is the unique quality of the water itself as soon as you taste it.”

La Condesa, Paris

La Condesa’s chef, Indra Carillo, stresses that “NORDAQ is perfectly neutral opening up the palate whereas other mineral waters have their own personality and character which ultimately have an impact when tasting. And NORDAQ has great practical advantages for our business – reducing wastage, freeing up storage space where crates of bottled water were stacked, letting us stock more wine instead! It also means we are not dependent on deliveries of water and I assure you that can be a huge problem here in the centre of Paris with disrupting strikes and demonstrations, not to mention the chaos of the Olympic Games. With NORDAQ we are autonomous, producing our own water when we want to.”

Chef Indra makes me ask the question – does the water we drink with our wine and food really matter? He certainly thinks so, insisting that, “the quality of the water we serve in both our restaurant and wine bar is crucial because that quality creates the palate of the customer, which must be perfect to appreciate our signature cuisine and carefully-selected wines.”

Well, the English have a saying that ‘the proof of the pudding is in the eating’ and so we put NORDAQ to the test by cleansing our palates in comparison to France’s famed Evian mineral water, before tasting an elegant wine from the Loire valley. And there really was a difference in the sense that our perception of the expression of the wine was certainly heightened after preparing the palate by tasting the essentially neutral NORDAQ, compared to sipping the wine after a glass of Evian, whose distinctive minerality naturally has an impact first on the palate and then on the wine itself.

For the moment though, the reality in most restaurants around the world is that the premium water most diners choose is going to be an instantly recognisable global brand, a sophisticated lifestyle choice like San Pellegrino, Perrier, Evian. Right now, not enough people think about the environmental problems this causes, that for example Evian comes from a single spa source in France and has to be transported across oceans to be served at your table on the other side of the globe. NORDAQ are certainly trying to address this situation.

For the future, Johanna explains that, ”our prime target has to be the hotel industry, simply because the sheer size of water consumption in the hospitality business can be phenomenal. So if big hotels, casino resorts or cruise lines convert to the NORDAQ ecosystem and install our automated bottling machine, then there will be a huge increase in sustainability, a tangible impact on the planet’s environment. Water consumption in hotels extends to rooms, restaurants and bars, pools, spas and health clubs, so we are literally talking millions and millions of bottles.” This determined aim of eco-responsibility illustrates how NORDAQ are trying to influence opinion to look at the bigger picture of the world’s environmental issues, but there is still a long way to go before the general public – the restaurant diner, the hotel guest – begin to understand how dangerous a polluting carbon footprint, disposable plastic wastage, single-use glass bottles, really are to our future.

And while NORDAQ have made the first step of convincing hotels and restaurants to be eco-conscious, there are many more steps to climb in popular education, before people realise that having a NORDAQ bottle on their table can bring concrete eco-benefits to everyone’s lives.

                                          Ends

John Brunton’s Lambrusco Wine Trail

INTRO
There can be few journeys as surprising as a trip into the vineyards where Lambrusco is made, to discover the hidden secrets behind one of the world’s most popular but also most complex wines. This delightful, easy drinking, slightly frizzante, wine, that seems to go perfectly with everything, is one of of Italy’s most well-known wines. Production spreads across the centre of the fertile Emilia Romagna region, spanning out from the cities of Modena and Reggio Emilia, already a favourite foodie destination for Parma ham, balsamic vinegar and parmesan cheese.

There is no one single “Lambrusco grape” as the wine can be made essentially from seven very different red varieties; Grasparossa, Sorbara, Salamino, Ancellotta, Maestri, Marani, Montericco. The result is one of the most diverse wines I have ever come across in my travels. Like a chameleon, Lambrusco offers a vivid spectrum of colours, from a pale almost pinky white rosé though to ruby purple deep red. Tastes stretch from dry and extra Brut through Demi Secco to the sweet, wonderfully fruity and aromatic Amabile. Moreover, these wines are uniquely flexible and adaptable to pair with all types of cuisine, from antipasto through to dessert.

As one winemaker told me, “it is impossible for someone not to find a Lambrusco they will love as there are so many types that appeal to every taste”. Lambrusco’s history began back in the days of the Etruscans, when it was probably made in terracotta amphorae, and then for centuries, its unique light fizzy characteristic was created by artisan bottle fermentation. Then since the 1950’s this crucial second fermentation, known as Charmat, was made in large steel tanks, allowing for uniform high quality and larger production. Today, I discover a genuine renaissance underway in the Lambrusco vineyards, spearheaded by a a dynamic new generation of young winemakers taking the reins of old, established cantinas. More attention is paid to responsible and organic cultivation, sustainable ecological production and recycling, exciting, innovative new cuvées. In these friendly, often rustic cantine, wine lovers are always welcome, and a Lambrusco tasting is never complete without a tasty plate of prosciutto and salami.

Zucchi
This rural winery is located in the hot, dusty plains outside Modena, a biodiverse landscape of cereals, fruit trees and woods interspersed by small almost hidden vineyard plots, ideal for cultivating Lambrusco’s fiercely resistant Sorbara and Salamino grapes.

Feisty winemaker Silvia Zucchi left home at 15 to study oenology in the renowned university of Conegliano, the heart of Proseccoland, falling in love with the local tradition of ‘col fondo’, unfiltered bottle-fermented frizzante wine, before returning here to work alongside her father. She defines Lambrusco as “vertical, decisive, sapid, mineral, acidic”, and is passionate about Lambrusco’s own ancestral method of bottle-fermentation.

Today, popping open bottles from her distinctive personal collection of single grape ‘col fondo’ Lambrusco, accompanied by hearty plates of mortadella, salami and parmigiano, she declares that, “you will see how the Sorbara grape brings wonderful acidity, fresh and light in colour, perfect with fatty dishes like eel or our traditional cotechino pork sausage. In contrast, Salamino makes a more generous, ruby Lambrusco, tannic but with a touch of sweetness, ideal with pumpkin tortellini”. Though father and daughter work well together now, there has certainly been a change of philosophy between the two generations, as Silvia recalls how, “my Papa would bring out a new wine every year, change the labels all the time. He even made an Amabile just because his customers wanted one. Well, things have changed today, so no Amabile as our Sorbara grape is far too acidic for a sweet wine.”

Silvia’s grandparents founded the cantina in 1950 with 10 hectares, one plot of land, and that is exactly the same now, “because I have no intention of increasing the size of the vineyard,” she explains. “With 10 hectares I can still be in absolute control of everything, and that is what I need to make my wines.”

Garuti
Just outside the village of Sorbara, sharing a name with one of Lambrusco’s most iconic grapes, you cannot miss the big roadside sign for Garuti, whose historic redbrick agricultural buildings are surrounded by lowland vineyards so typical of Modena’s surrounding countryside. This is a pioneering cantina for wine tourism, offering guest rooms in their farmhouse since 1993, a bustling restaurant cooking up a feast of homemade pasta or steaks braised in their own balsamic vinegar, and a rustic wine shop for tastings. The tightly-knit Garuti family have independent winemaking roots going back to the 1920’s when the great grandparents of the present viticoltori, Alessio and Andrea, were ‘mezzadri’, sharecropper farmers who cultivated cereals, fruits and raised animals, while also making wine that they transported and sold in Modena’s market.

While today Alessio looks after the vineyards, it is impossible not to be enchanted during a lengthy tasting by his mother and aunt, Antonella and Anna Maria. They lay out a tasty selection of prosciutto, pizza and parmigiano, while popping open bottles of their 7 Lambrusco cuvées, ranging from the rustic unfiltered zero-dosage Rifermentato to an elegant Cent’Anni Metodo Classico. And Anna Maria proudly insists that, “I don’t care what anyone says, but for us, Lambrusco has always been our champagne, and we have a grandmother in the family who is 97 and insists on drinking our Lambrusco with every single meal.”

Alessio explains that though their vineyards growing Sorbara and Salamino grapes may not be organic, “my father really tried, but it is just too difficult here. These flat plains, crisscrossed with waterways, are like being in a hole that has too much humidity and not enough wind, so vulnerable for vine diseases.”

La Piana  
A long line of 12 different bottles stand on the counter in the cosy tasting room of this compact organic 12 hectare estate. “When people ask me how many Lambrusco wines do I make, well I always reply – too many,” says Mirco Gianroli with a wry smile. “I make 12 separate cuvées because we have lots of small plots within the vineyard and in addition I love to experiment, especially with the Grasparossa that grows so well on our rolling hills. So remember, 12 hectares of vines, 12 different wines!”

Mirco is certainly an enthusiastic winemaker, be it opening bottles to taste, walking through the vineyards accompanied by his faithful dog, Pongo, or explaining his cellar philosophy of using both steel vats and cement tanks. He is a self-trained winemaker as at the age of 14 he found himself running the vineyard after the unexpected loss of his father. His first decision, over 20 years ago, was to convert to organic cultivation, “but I was just following what my grandfather had always practiced raising animals and growing cereals; of avoiding pesticides and chemical products that harm people’s health.” During the lengthy tasting, he admits that, “personally I favour the ancient method of refermenting Lambrusco in the bottle, so we make 3 zero dosage, natural wines, using the Trebbiana Modenese, Grasparossa and Malbo grapes. And I prefer Lambrusco as a Frizzante wine, even though I make Spumante and Metodo Classico. The tannins in our Lambrusco are intense, and for me, that is better appreciated with light fizziness rather than big bubbles, especially when it comes to food pairing.

And remember, Lambrusco is inseparable from the food we eat in this region, especially prosciutto, salami and mortadella. As we say, who knows which came first, the pig or Lambrusco.”

Cleto Chiarli
Having lunch with Anselmo Chiarli in the private dining room in this showcase winery is quite an occasion, as five generations of his family have been winemakers since 1860, the original pioneers of Lambrusco.

While a staggering 18 million bottles are produced today in their Modena headquarters, the niche Cleto Chiarli estate was founded in 2000, housed in the family’s historic summer manor, hidden away in the countryside surrounding the medieval town of Castelvetro. The gleaming high-tec winery makes just over half a million bottles a year, with a gourmet restaurant, cellar and vineyard visits attracting wine tourists from around the world. Their 80 hectares of vines grow essentially Grasparossa and Sorbara grapes, and as ever with Lambrusco, when a tasting begins it is always accompanied by the region’s signature food, as we are served traditional gnocchi fritti covered with a melting slice of Parma ham, slim tigelle flatbreads stuffed with salami, and delicate ricotta tortelloni, while the sommelier discretely opens bottle after bottle from their extensive Lambrusco range.

Anselmo is celebrating 50 years in the wine business and enjoys reflecting on both the past and future, reminiscing how, “I remember accompanying my father to Rome in the 1960’s where every restaurant in the capital served Lambrusco. And it soon became the same story overseas, beginning with Germany and then the boom in the USA. So this wine effortlessly traversed frontiers, and for the whole world, for a moment at least, Lambrusco was Italy’s emblematic wine, more even than Chianti or Borolo because it had a much wider popular appeal.” He points out a parallel here with Prosecco’s global boom today, but feels that for the future, Lambrusco should not blindly follow the same trends as the Veneto’s popular bubbly, but rather continue to concentrate on Lambrusco’s traditional qualities that once made it everyone’s favourite easy-drinking wine.

Cantina Formigine Pedemontana
This innovative cooperative was born in 2006 as two historic Cantine Sociale joined together, but its roots actually stretch back over a century. And today, this winery covering 600 hectares of essentially Lambrusco Grasparossa vineyards, cultivated by 380 ‘soci’, cantina members, is a fascinating blend of modernity and tradition. Certain elements have never changed; over 500,000 bottles are still sold directly in their boutique, while faithful customers follow the ancient custom of ordering demijohns of Lambrusco to make their own frizzante at home, sealing the bottle with a metal cap for a second fermentation. There is even a brisk trade of locals stocking up with litres of ‘mosto’, pressed grape juice, to cook at home then age into precious balsamic vinegar.

What the public do not see though is the massive investment made by the Cantina in a quite stunning state-of-the-art cellar, presided over by young, dynamic winemaker, Matteo Venturelli. He became the official oenologist at the tender age of 22, and 5 years later, surrounded by a small city of towering silver steel vats, Matteo is clearly a happy man.

“I come from this town,” he recounts, “finished my studies and landed this dream job. What is more I inherited a completely new wine cellar, everything perfect, all shiny and new, hygienic, the latest technology. I could walk straight in and start my job.” For the moment, the Cantina produces 6 different Frizzante Lambrusco, all single grape Grasparossa, and an organic cuvée made from the Sorbara variety. But Matteo has plans in the future for both a bubbly Metodo Classico and naturally fermented Metodo Ancestrale, while all the time encouraging more of the Cantina’s soci to cultivate organically.

Azienda Agricola Reggiana
Moving away from low-lying countryside surrounding Modena, Lambrusco’s Reggio Emilia region presents a contrasting landscape of rolling vine clad hills. Located just outside the medieval winemaking town of Scandiano, this small, friendly winery was created in 1988 when the parents of Fabio Coloretto combined the inherited lands of both their families to create a 20 hectare vineyard, essentially surrounding today’s modern cantina. Fabio is a trained oenologue and agronomist who recalls how, “my grandparents were dairy farmers and began growing grapes to make wine for themselves, then to sell to the local Cantina Sociale. Today we produce 150,000 bottles a year and although we are not officially certified organic, I am certainly committed to sustainable agriculture.” Unlike many Lambrusco estates, Fabio does not export his wines, concentrating instead on his surrounding local market with a wide array of innovative wines that showcase the region’s distinctive native grapes.

Two of his Lambrusco cuvées, Vigna de Tedola and Vecchio Filare, are a blend of the popular local grapes, Marani, Maestri and Malbo Gentile, essentially growing on Reggia’s gentle slopes which brings a higher alcohol level than most Lambrusco.

“Marani and Maestri are the basis of winemaking here in the Reggia Emilia region because they adapt best to our higher terroir,” he explains.”But in the future I want to supplement this by planting the other local grape, Montericco, again born on these hillsides, that can add freshness and a floral aroma to a Lambrusco blend.” Wine tourists receive a warm welcome here, with organised tastings of wines and regional products, tours of the vines, cantina and acetaio, where their artisan basalmic vinegar is aged. A limited number of camper vans can also park and stay the night at the edge of the vineyard.

Ca’De’Medici
Located in the heart of the bustling town of Reggio Emilia, this sprawling cantina bears witness to over a century of winemaking.

Walking through the ultra-modern bottling plant, every few minutes there is a load roar of a nearby train passing by. This is because the earliest buildings in the 1920’s had to be near rail lines to allow Lambrusco to be transported across Italy. Then, below the dozens of dazzling high-tec autoclave fermentation vats, lie older underground refrigerated tanks that can hold some 2.5 million litres of mosto waiting to be pumped up to begin their transformation into Frizzante and Spumante Lambrusco. Heading down below you discover alleys lined with giant cement tanks, abandoned for decades, which are slowly being renovated into a museum and tasting rooms.

The latest member of the family to join the winery, Mattia Medici, makes the case that “Lambrusco is one of Italy’s most difficult wines to make well, and people do not realise that the qualities and characteristics of Lambrusco can change from one year to another. So that was a prime reason we stopped growing our own grapes in the 1970’s as it was difficult to assure every single year the absolute top quality that we are known for. So we took the path of investing in the latest technology to make Lambrusco from the mosto onwards.” Collaborating for decades with a trusted group of Cantine Sociali and independent viticoltori to supply the grape juice, Ca’De’Medici vinifies, bottles and distributes some 2 million bottles a year. And it is quite a surprise to discover that some 80% of production is Lambrusco Amabile. “To be honest,” says Mattia, “locals here in Reggio Emilia and Modena mainly drink dry Lambrusco, and while they might pair an Amabile with dessert or fruit, our main market is overseas, where people love Amabile with fast-food favourites like pizza and barbecue ribs.”

Azienda Vinicola Alfredo Bertolani
The Bertolani cantina occupies what looks like a huge industrial hangar sitting in the middle of the Colli Scandino vineyards. Run today by two dynamic brothers, Andrea and Nicolo, they are the fourth generation of a winery founded in 1925, by their great grandfather Alfredo Bertolani.

Unable to purchase land for his own vineyard, Alfredo started working with small cultivators buying their grapes, a system that continues today as the cantina owns no vineyards itself though produces some 200,000 bottles a year. “We work with just 7 or 8 viticoltori, who cultivate around 30 hectares of vines,” recounts Andrea. “Most of them, like us, are the same families for generations. What brings us all together is the aim to make quality wines and not to produce for quantity, while for many big wine cooperatives, it is the reverse – quantity above all else. So we pay higher rates to buy quality grapes to reach this goal.” Justifiably proud of their ultra-modern winery, the brothers have invested to achieve zero energy consumption with solar panels, a cistern to recover rain water, with minimal waste and maximum recycling. In fact they have even written down their own Sustainability Manifesto.

Andrea and Nicolo are clearly curious winemakers as they even produce a still, no bubbles Lambrusco, Rabesco, aged one year in barrique wooden barrels, which they aim to launch within the Lambrusco DOC. Andrea admits that he is also interested in seeing how Frizzante Lambrusco ages, admitting that “for sure you cannot drink a 30 year old Lambrusco, but I am convinced it is a wine that can be aged, that does not have to be always drunk young. Why couldn’t an enthusiastic winelover find a lot of interest when tasting a 10 year old Lambrusco.”

Medici Ermete

Alessandro Medici is the dynamic fifth generation face of this notable winery, whose roots go back to 1880.

At just 29 years of age, he travels the world promoting their Lambrusco, supported taking the estate’s large 85 hectare vineyard into total organic production since 2020, and created a new cuvée addressing the demand for natural wines, launching Phermento, a zero sulphite bottle-fermented Frizzante, using only Sorbara grapes to create a delicate, pale pinky Pet Nat – Pétillant Naturel. And he proudly declares that, “we intend to take the world of our Emilia Romagna to the rest of the world as the cantina already exports to some 73 countries.” Medici Ermete is certainly an intriguing winery. Tastings are held in a romantic country house surrounded by vines with the towering Apennine mountains as spectacular backdrop. Spread over 5 different vineyards, their organic Lambrusco range runs to over 20 labels, producing some 1 million bottles a year. But the actual winery is back in the nearby town of Reggio Emilia, and here the family have a long-established business of buying ‘mosto’ grape juice from 3 Cantine Sociali to vinify a further 10 million bottles.

Their flagship wine is undoubtedly Concerto, made purely with Salamino, the most important grape in this part of Reggio Emilia, though in different parts of the estate they also grow Grasparossa, Sorbara, Ancellotta and the less well-known Marani. Alessendro’s 85 year-old grandfather, still takes an active interest in the winery, and it was he who took the initiative in the 1950’s to introduce revolutionary autoclave steel tanks in their cellars, capable of producing frizzante and spumante wines throughout the year. And although today’s current forward-thinking oenologist, Matteo Scaltriti, is just 33 years old, “he still listens to my Nonno, our original winemaker,” says Alessandro with a smile.

Cantina Puianello
This winemaking cooperative is a genuine Cantina Sociale which takes its role seriously as a socially-responsible representative of its 180 members. Walking into the wine shop and tasting room resembles an Aladdin’s Cave of tempting foodie goodies; honey, prosciutto, mortadella, pasta, flour. It turns out that these are produced by the ‘soci’ themselves, who nearly all run smallholder farms as well as growing grapes for the Cantina.

Head out into the winemaking area and there is a stunning giant wall mural by a local artist graphically depicting local history and the hard working life of the members out in their vineyards. So maybe it is no surprise that this venerable 85 year-old cantina is located on Carlo Marx street! On the sustainability front, the Cantina already produces an organic wine and is persuading members to convert to bio, while there is an active programme of recyling and recovering bottles and cardboard. Although they produce 1,5 million bottles from their 200 hectares of vines, Puianello is actually the region’s smallest Cantina Sociale.

Vineyards here are some of the highest in Lambrusco, rising up to 350 metres, and for the most part hand-harvested. Their 15 different Lambrusco wines are primarily traditional Frizzante with just one Spumante and no Metodo Classico or Ancestrale, but there is also the opportunity to taste the rare Monterrico grape. The tiny village of Monterrico is where the Cantina’s wonderfully enthusiastic President, Paolo Trelli cultivates his vines as well as breeding free range chickens. “I may not be politically correct and am sometimes too straight-talking,” he proudly declares, “but our Cantina is not looking to be in competition with big wineries who sell on price, nor do we sell bulk wine, because our aim is quality – to valorise our unique terroir hidden away in this little-known part of Lambrusco land.”

Where to eat

Ristorante Cattini
Hidden away in the hills just south of Reggio Emilia, this rustic chalet trattoria is cucina casalinga at its finest from the tagliatelle smothered with a rich meat ragù to delicate pumpkin tortelli.

But nearly everyone comes here for the traditional bollito misto, an exceptional array of boiled and roast meats carved and served from a metal trolley the smiling patron pushes from table to table. An incredible 18 different cuts; guineafowl, chicken, beef, calf’’s head, tripe, cotechino, lamb. A memorable experience, accompanied by a fruity homemade mostarda and piquant salsa verde of parsley and anchovies. Perfect with a Lambrusco.

Ristorante da Enzo

Food lovers are spoilt for choice eating out in the palatial city of Modena, from one of the world’s most famous temples of gastronomy, Osteria Francescana, to the welcoming old-fashioned Ristorante da Enzo, where the cook sits at a table at the end of the evening patiently folding handmade tortellini for the next day. This is traditional Emilia Romagna cuisine at its best; dishes like tortellini in a delicate brodo, zampone sausage with lentils.

What to do
Duomo di Modena
Wonderfully renovated and restored to its original glory, Modena’s stunning white cathedral dates back to the 11th century, a UNESCO World Heritage Site recognised as a masterpiece of Romanesque architecture.

The interiors may be more austere than the astounding façade but are just as impressive, while the tall landmark Ghirlandina bell tower towers over the city.

Acetaio del Cristo

Nearly every Lambrusco winemaker also produce their own balsamic vinegar, and a great many locals still but mosto grape juice to cook their own family recipe for the region’s precious black liquid. Daniele Bonfatti concentrates solely on acute balsamic and to discover the secrets of this ancient production join his tour of the acetaio where hundreds of tiny wooden barrels slowly age beneath the attic rafters.

You will even spot ‘celebrity barrels’ reserved for the likes of Michael Douglas and the British Royal Family.

Where to stay
Cavaliera

This friendly family-run winery produces a range of organic wines, runs a popular homecooking restaurant at weekends and has a comfortable red brick guest house that offers 5 very reasonably-priced rooms complete with basic self-catering kitchens. Visitors can taste wines and visit the balsamic vinegar acetaio. Located south of Modena it is just a few kilometres from the Maranello’s famous Ferrari Museum.

Venturini Baldini
The Venturini Baldini Tenuta sits amidst the hilly vineyards of Reggio Emilia, their 30 organic hectares part of a major agricultural estate that also includes the romantic pastel Villa Manadori, once home of local aristocratic families, today a luxurious resort to base yourself to discover not just local wineries but the attractions of Emilia Romagna’s famed Food and Motor Valleys. The elegant greenhouse restaurant, Limonia, serves a more modern, farm-to-table take on local cuisine, with an outdoor terrace offering fabulous views.

John Brunton’s Terrasses du Larzac Wine Trail

Introduction
Each French wine region reserves its surprises but few compare to discovering Terrasses du Larzac, its spectacular landscapes and the remarkable quality of a signature red wine that is about to celebrate the 10th anniversary of officially obtaining appellation status. To really understand this unique corner of the Languedoc, you need to make the trip here, barely an hours drive from Montpellier, with other-worldly scenery of rolling red hills that resemble the desert of Colorado, ancient stone terraces lined with magnificent bush vines of Carignan and Syrah, Cinsault and Mourvèdre, first planted by the Romans, that rise as high as the Larzac’s mythical lunar plateau.

You will meet vignerons whose families have been here for centuries, and others who have arrived from afar to set down roots, changing careers to start a new life as independent winemakers. There is exciting innovation in the cellar, making wine using raw cement tanks, terracotta amphorae, ceramic jars and cone-shaped tronconic barrels. Alongside is a profound commitment to certified organic winemaking, enthusiasm for following biodynamic principles, while many are making natural wines without added sulphites. And the natural biodiversity here is simply exceptional with vineyards surrounded by wild, dense woods and forests, complemented by a unique geological patchwork of diverse terroirs. Rules are strict to qualify as an AOC Terrasses du Larzac wine, blending at least 3 different grapes from a choice of nine, but which actually allows a lot of freedom of expression for the winemaker. You can hear many of their tales, as well as ideas for eating and drinking, sightseeing and accommodation, on the Terrasses du Larzac link and the recently launched Web-App, Itinerances. Below are 10 wineries to plan a trip as well as a selection of local bistrots to discover the appellation’s hearty regional cuisine.

Domaine Coulet
This sprawling vineyard begins in picturesque fashion, with a tiny parcel of vines at the foot of the ancient village of St Jean de Buège that majestically rises up to a fortified castle. Run by the dynamic partnership of Benjamin Coulet and his cousin Valentin Goeminne, the young Domaine has totally transformed this sleepy commune. “We grew up here,” recounts Benjamin, “both our parents were smallholders selling grapes to the village coopérative, and today we are fulfilling our childhood dream of being independent winemakers. And the crucial stimulus for that ambition was when the region received official Terrasses du Larzac appellation status ten years ago.” Starting with just 4 inherited hectares, Benjamin and Valentin slowly purchased the land of viticulteurs looking to retire who used to sell grapes to Coopératives, growing to a significant 33 hectares.

The property is split into over 100 tiny parcels that are almost all natural terraces typical of the Larzac, benefitting from 200 to 300 metres altitude and fertile limestone soil. Walking through a line of immaculate ancient bush vines, Valentin remarks, “ just listen to the Tramontane wind whistling. The wind is not always easy to live with but is a blessing, preventing mildew so we can keep vineyard treatments down to a minimum. The natural biodiversity here is exceptional, with woods everywhere, and with mountains surrounding the terraced vineyards, we are in a protected cocoon. And we have always been committed to organic winemaking, as we lost a grandfather to cancer at just 67 years of age due to exposure to pesticides.”

Their final step was purchasing the village’s long closed-down Cave Coopérative, creating a modern cellar of gleaming steel vats and oak barrels, where they vinify by parcel before blending, to produce three distinctive Terrasses du Larzac cuvées.

Domaine d’Anglas
This is another of the Terraces du Larzac’s remarkable domaines, a friendly family-run vineyard camping site, created by Roger Gaussorgue, a farsighted vigneron convinced that oenotourism is the best way to sell his wines.

“Our region has some amazing sights, from caves and perched villages to canoeing in the Herault gorges. Visitors are always interested to learn about our work, so we organise food and wine pairings, a tour of the domaine by tractor, the chance to join the grape harvest and above all, a 6 kilometre trail around the vineyards for hiking or biking with educational signs explaining the biodiversity and history of the region. The result is we sell 40% of our wines here”. While the domaine spreads over 115 hectares, it is mainly woods and grazing land that are used by a cattle farmer and a shepherd who raises 400 sheep.

Roger has 12 hectares of vines in two main parcels around the camp site. He uses the sheep for weeding the vineyard in the winter months and is utterly committed to organic cultivation, “as I did not like telling campers to keep away from the vines when I was spraying chemicals.” The big surprise when you start tasting his Terrasses du Larzac wines is that they are distinctively different; more fruity, lighter and easy to drink when young. The reason is that Roger is a pioneer natural winemaker, who eliminated the use of added sulphites from 2005. “I did not understand the advice from my oenologue that I had to add sulphites to increase the quality of my wines.

For me, the grape was perfect, so why add anything. I am a Huguenot by upbringing, so prefer to follow my instinct. The next year I stopped adding sulphites, the wine was as I wanted, and I never looked back.”

Mas de Clanny
Jérome and Olivia Vaillé launched Mas de Clanny in the garage of their modern house on the outskirts of the bustling village of Saint-Félix de Lodez. After an initial first vintage of just 2,300 bottles in 2016, they now produce 12,000 bottles from 6 hectares of vines. Jérome explains that “like many of my contemporaries in the Terrasses du Larzac appellation, we are still in a period of transition between independent winemaking and selling grapes.

Our estate actually covers 20 hectares, but for the moment, to survive financially, the bulk of production is sold to wine merchants.” He is the 4th generation working in the vineyard, and describes his father, who still helps out at the age of 80, as “a viticulteur rather than vigneron, cultivating and selling his grapes to the local Cave Coopérative.” Jérome prefers to call himself a Paysan Vigneron, “because we do everything ourselves here, from working the soil, making our own compost, the cellar, bottling and delivering.

For me, the vineyard is the crucial part of my work and we have been certified organic since the first day, but I love experimenting in the cellar too, especially with my terracotta jars.” Currently ageing an orange wine, he says with a smile that “each year I say I will make a red blend with no added sulphites but never find the time. Maybe next year,” The vineyard is split into two; white grapes growing in clay, reds planted in the red “ruffes” soil that characterises the Terrasses du Larzac’s distinctive Terres Rouges. He admits that, “I may be born around here, but am still stunned every time I go out into the parcels of vines in the Terres Rouges – a unique landscape of ever-changing colours during the day and during the different seasons.”

Mas des Chimères
A visit to Guilhem Dardé’s cellar is always a memorable experience. He loves opening bottles, discussing his wines and unique soils, selling a staggering 35% of the Mas des Chimère’s production directly to winelovers who make a pilgrimage here.

He is what the French call a ‘personnage’, a colourful personality with bushy moustache, pertinent opinions on everything, dramatically insisting that “all that matters now is climate change.” All very typical of the nonconformist, activist reputation of this unconventional appellation. He recounts how, “I started in the vineyard at 18, working with my father and uncle, but we were viticulteurs rather than vignerons, selling the grapes to the village Coopérative. The domaine back then was polyculture, with olives, sheep’s milk to make cheese at Roquefort, table grapes, chickens and raising lamb for Easter. Today I still grow wheat to make bread, lentils and barley. I don’t raise animals anymore but have 5 children instead.” Today Guilhem works his 22 hectare estate with his wife Palma and daughter Maguelone.

He was a pioneer bottling his first wines back in 1993, and today his cellar is dominated by raw cement tanks. His Nuit Grave cuvée is a potent blend of Syrah, Grenache and Mourvèdre, perfect for ageing, though he says with a smile, “it really is not complicated to make wine you know. Just don’t expect to see a terracotta amphora hidden in the corner, because that is just for journalists to write about. Fashions and trends like this just bore me totally.” However he does get very passionate walking to his vineyard through the otherworldly desert landscape of the Terres Rouges hills, explaining the difference between his two unique soils; iron-rich oxidised red ruffe, dating back 250 million years, and blocks of lava-based black basalt, driven to the surface by volcanic eruptions.

Château de Jonquières
The tiny medieval village of Jonquières boasts an impressive château; a luxurious retreat for winelover holidays and a small 10 hectare vineyard.

Charlotte de Béarn, a cheerful mum of three boisterous blonde daughters, is actually the 35th generation of a family that owned Jonquières since it was founded in the 12th century. She and her husband Clément were just 24 when they decided to take over the vineyard, while her parents remain today in the castle, overseeing an elegant 5 room bed&breakfast. The young couple spent two years in transition, learning the basics of winemaking, and the first wines they proudly say can be described as their own date back to the 2015 vintage. Clément stresses that, “at first we did not want to change the personality and image of the château’s wines, which Charlotte’s father had created as an independent winemaker after leaving the Cave Coopérative.

But today I think we have our own identity, using native yeasts and a fibre ovoid vat in the cellar as part of the vinification of the Terrasses du Larzac reds. We are working with a new consultant oenologue who is open to different ideas – single grape vintages, maybe an orange wine – and in the vineyard I am especially interested in the effects of agroforestry; pulling up some vines to plant trees to increase biodiversity, planting new hedgerows around parcels of vines to protect against winter frost and extreme summer heat. And although I am not looking for biodynamic certification, I certainly follow much of this philosophy.

We are also interested in wine tourism, always ready to arrange special tastings for guests staying at the château. But at the moment we have to choose our priorities, and that has to be the quality and innovation of our wines.”

Domaine du Pas de l’Escalette
Driving up to Domaine du Pas de l’Escalette, the road passes through the Tunnel de la Vierge, the landscape becomes dramatically mountainous, and vigneronne Delphine Zernott declares that “we are now entering a very different part of the appellation from the rolling red ruffe hills”

She and her partner, Julien, first came here 20 years ago, “we were looking for limestone soil, freshness, water, altitude, old vines and a reasonable land price we could afford. With its unparalleled biodiversity, Terrasses du Larzac ticked all the boxes, and after visiting many properties, when we reached an ancient terraced parcel of Carignan vines I said to Julien, stop, this is it.” Delphine recalls how “when we arrived in this beautiful, remote corner, we felt like pioneers and our only neighbours were sheep and goat breeders. The Terrasses du Larzac appellation did not exist, and we were around just 20 producers, while today that number has risen to over 100.”

The couple have firm convictions on how to work both in the vineyard and cellar, reflected in the clear identity and high quality of their wines. Organic cultivation began from the first day and since 2015 the estate is also certified as biodynamic. The vineyard is rich in old bush vines, growing in ancient stone terraces, and divided neatly into two, with parcels on both sides of the valley, offering two different exposures to the sun throughout the day.

Tasting recent vintages in their modern minimalist cellar, Julien explains how he uses a mix of steel vats and raw cement tanks, “as well as large tronconic barrels which give all the benefits of wood ageing without the taste of wood. I call it ‘bois sans bois’.”

Domaine de Ferrussac
This is a region full of surprises, but nothing quite prepares for a whirlwind tour of Renaud Rossignol’s unique Domaine de Ferrussac.

Just the location is extraordinary, beginning with 6 hectares of idyllic vineyard parcels dotted high up in the ancient stone terraces of the Larzac, then climbing further to the legendary Larzac plateau, an immense lunar plain at almost 700 metres altitude.

This is where tastings take place, in the ancient cellar below Renaud’s rambling 16th century farmhouse, surrounded by a seemingly endless 700 hectares of wild forest and pastures where his 100 head herd of Aubrac cattle graze in almost total liberty. Because this is ‘Vin et Bovin’, his audacious gamble to combine organic wine making with raising cows to sell as beef. The vines and pastures were inherited from his grandparents, but Renaud insists that he wanted to be a vigneron from the age of 7 and after studying agronomy and oenology, launched his project aged just 24. Seven years later, he may be a dapper dresser, but is just at home wielding a chainsaw to clear trees and rebuilding an old terraced vineyard to deftly dodging cow pats while visiting the troop of his vast horned beasts.

Proudly explaining his trials in the cellar – ageing for a minimum of two years with oak barrels, tiny amphorae and soon, raw concrete tanks – he admits that, “both for winemaking and breeding I am always learning and basically self-taught. The nearest people living near me on the plateau are 5 kilometres away, while down in the vineyards I feel far away from everything, my only neighbours the woods, the garrigue, the wind and the mountains.

And I feel with the way I care for my terraces that I am preserving our patrimony.”

Le Clos du Serres
Sébastien and Béatrice Fillon’s domaine is one of the few in the appellation that does not use any wooden barrels when making their red wines.

Arriving in the region in 2006 to begin a new life, they began by renting a cellar, then built a house, and today cultivate a 15 hectare organic vineyard. They started their winemaking in classic fashion, ageing in wood with small barrique barrels, then trying larger foudres, before testing out cement. From 2015 they changed direction and decided on a path using raw cement tronconic tanks. Cement gives you the signature of our terroir and it has become the signature of our wines,” explains Béatrice. “It both enhances the aromatic elements of our soil and expresses its ultimate verity. Our wines are first of all authentic, bursting with fruitiness and minerality, nervous rather than rounded or velvety when barrel-aged.” Another innovation at Clos du Serres that defines their wines is the decision to vinify separately each of their 18 parcels of vines and each grape variety before starting to blend.

So sitting in their cellar there are a wide selection of different vintages to taste because their different parcels are also spread out over all the diverse geological soils of the region; ruffe, grès, galets, schist.

For the signature Saint-Jean, all the soils are represented and the grape blend includes Syrah, Grenache, Cinsault, Mourvèdre and Carignan. Then separate ‘lieu-dit’ cuvées are made from a particular geographical area where there is a single soil type; Pauline, where the vines grow on quartz rolled pebbles, galets roulés, compared to the schist terroir of Les Maros. And finally there is the very different, Syrah-dominated L’Humeur Vagabonde, a new departure because it is both vinified and aged in a terracotta amphora.

Le Clos Rouge
Just outside Saint-Jean-de-la-Blaquière, the entrance to the modern wine cellar of Le Clos Rouge sits right on the route of Saint James of Compostela, with a steady stream of pilgrims passing by. “Many mistake the path to our winery as part of the pilgrimage, and somehow they are always thirsty when they stop at the cellar door,” says vigneronne Krystel Peyre. She and her partner Joël are typical of a new generation of winemakers changing career and lifestyle to follow a dream of making their own wine. And they have an infectious enthusiasm for their new home and Terrasses du Larzac wines. She recalls how “we wanted to continue to base our family in Montpellier because of the children, so looked at possible vineyards all over the Languedoc. But the wines from the Terraces of the Larzac appellation were already our favourite, and when I first saw a tiny parcel of Carignan vines growing in the intense red ruffe soil on a snowy day with brilliant blue skies, I knew this was where we would come.

We bought the vineyard and now have 25 parcels spread over two very distinct soils, ruffe and schist where we produce two very different red blends; Alerte Rouge is my spicy Vin du Terroir, while the elegant Babel, planted on schist, is more a wine to age” The couple bought their first tiny plot in 2013, growing slowly to today’s 13 hectares, each time converting to organic cultivation. “It has not always been easy finding the right land to buy, and let’s face it, we were outsiders. Today we have the vineyard size we want and in 2020 we completed this wooden chalet hidden away in the middle of an oak forest, a cellar-home where we both live and make our wine.”

Mas Lasta
Mas Lasta means ‘the last one’ in Esperanto, a name chosen by activist vigneronne Anne-Laure Sicard for her isolated domaine that sits at the border of the Terrasses du Larzac appellation.. As the road from the picture-postcard village of Saint-Privat winds and climbs higher, the landscapes become wilder, with no one on the road, no houses in sight. Until you suddenly hear the honking of her pet geese, noisy guardians of the vineyard and a source of fresh eggs!

Working the soil here with mechanical tools is virtually impossible, so Anne-Laure collaborates with horse and ploughman, uses sheep to weed the vineyard, and just does a lot of work manually. Originally from the north of France, she studied oenology in Montpellier and decided early that, “I wanted to settle here in the Terraces du Larzac appellation. It is quite simply magnificent with its wild unspoilt landscapes, dynamic winemakers working organically – somewhere you want to live till you die.” After working in vineyards across the globe as a Flying Winemaker, she finally had the chance to buy land here in 2015.

Bubbling with enthusiasm, she describes her small 8 hectare domaine as “a double edged sword – wonderful 135 years old Carignan bush vines, 100 year-old Syrah and Grenache, cool, windy altitude, just all very difficult to work without tractors.” So she restricts ploughing, keeps treatments to a minimum, prepares her own tisanes instead of using copper, and sows legumes and barley between the vines. Committed to natural wines, tasting recent vintages in her tiny cellar there is an immediate freshness and bursting fruitiness that also reflect an open mind in the cellar, using a mix of classic steel vats and oak barrels with terracotta jars. Meanwhile she awaits the results of her latest innovation, a Georgian amphora, buried in the ground behind the geese shed!

Where to eat

Le Bistrot du Larzac
High up in the Larzac terraces this rustic wooden cabin conceals a cosy diner where owner-chef Cyril Lalloum prepares a feast of local produce that he grills in front of everyone at an open hearth.

Aubrac beef raised in the surrounding countryside, juicy lamb chops, savoury sausages as well as artisan charcuterie, accompanied by craft ales and organic wines.

Bar du Château

Sitting next to a bubbling stream in the heart of idyllic Saint-Jean-de-Buèges, all the village meets up in this friendly bar where the dish-of-the-day cuisine is simple, proposing tasty dishes like classic steak frites or locally-caught trout, as well as charcuterie and cheese sharing plates.

La Petite Fringale
Classic bistrot in a picturesque winemaker’s village, the Fringale has a beautiful shaded terrace and chef Thibaut who recently took over, proposes hearty home cooked meals with a modern twist like slow-cooked barbecue pork ribs or grilled tuna with a creamy carrot purée. Big choice of local Terrasses du Larzac wines

What to do
Saint-Guilhem-le-Désert
This spectacular medieval village and monumental abbey is situated on the steep bank of the Hérault river valley, and is a historic stopping-off point for pilgrims following the route of Saint James of Compostela.

Discover the narrow gorge of the Hérault by kayak or canoe as it runs beneath the UNESCO World Heritage Pont du Diable.

Lac du Salagou


A natural site that takes the breath away of every first-time visitor, this immense artificial lake resembles Life on Mars, with the region’s characteristic red ruffe soil contrasting with the shimmering vivid turquoise water. There are several camping sites dotted around the edge of the lake, and apart from heading off on a wine tasting trip, you can hike and bike through the rolling red hills along the shore line or try out water sports like sailing, pedals or canoe.

Sur les Routes de la Côte Belge par John Brunton

INTRODUCTION
La plage spectaculaire bordée de dunes sauvages qui s’étend sans fin sur 67 kilomètres le long de la Mer du Nord, pourrait être classée comme le secret le plus impressionnant du Royaume de Belgique. Ce littoral surprenant s’étire de la frontière française à celle avec la Hollande, ponctué à intervalles réguliers par une douzaine de stations balnéaires plaisamment décalées. Il s’en dégage un air de nostalgie rétro comme une carte postale coquine des lieux d’art d’avant-garde, des hôtels-boutiques branchés aux sites de camping familiaux, des bistrots traditionnels aux restaurants gastronomiques, du surf aux châteaux de sable. C’est un voyage de vacances carbone zéro parfait pour respecter l’environnement car là-bas, personne n’a besoin d’une voiture.

L’ensemble du littoral est relié par la plus longue ligne de tramway du monde, le Côte-Express qui longe lentement la mer de La Panne jusqu’à Knokke, avec ses 68 gares qui desservent toute la plage. Il y a ici un autre thème sous-jacent qui mérite l’expression locale d’« époustouflant », la Triennale de l’Art-Contemporain-sur-Mer. Le projet Beaufort est une série de sculptures contemporaines monumentales d’artistes de renommée internationale exposées sur les plages, dans les dunes, le long des sentiers de plage et dans la mer elle-même. Aujourd’hui, 40 pièces emblématiques restent comme un parc de sculptures permanent dont la prochaine édition sera dévoilée en Mars 2024.

DE PANNE
La côte belge s’ouvre de façon spectaculaire le long de la frontière française à la Réserve Naturelle Flamande du Westhoek, un paysage sauvage de dunes escarpées qui s’étendent jusqu’à l’immense plage de La Panne, une station balnéaire populaire de la Mer du Nord.

La réserve sauvage est sillonnée de sentiers de randonnée à travers les pentes escarpées des dunes, certaines couvertes d’un kaléidoscope de fleurs jaunes, violettes et mauves et d’autres ressemblent à un désert avec des étendues de sable blanc sans végétation, que les habitants appellent le Petit Sahara.

La plage de La Panne est toujours animée avec des chars à voile qui y filent à grande vitesse, avec la possibilité de prendre un cours de débutant à l’historique Royal Sand Yacht Club, où le sport a été inventé il y a un siècle. Sinon, sur la très populaire Plage Sportive de nombreuses activités sont proposées : beach soccer, volley, planche à voile ou même du kitesurf.

La Panne ressemble vraiment à une carte postale de bord de mer d’une autre époque avec des paravents à rayures vives et des cabines de plage rétro. Les familles s’adonnent aux simples plaisirs de plage, construction de châteaux de sable, pêche aux crabes et aux crevettes, natation, canoë-kayak et autres sports nautiques dans les vagues. Ne manquez pas le marché animé du samedi matin lorsque les rues du centre-ville sont occupées par des étals colorés d’articles d’artisanat et de mode estivale, des stands de bières artisanales et de genièvre, des légumes frais de la ferme et un choix tentant de charcuterie et de fromages régionaux, idéal pour un pique-nique tranquille dans les dunes !

Joyau caché
Loin de la mer et du sable de La Panne, la Fondation Paul Delvaux à Saint-Idesbald est un musée exceptionnel dédié aux œuvres surréalistes d’un des plus grands artistes belges du XXe siècle, qui a vécu et travaillé ici pendant une grande partie de sa vie.

COXYDE-OOSTDUINKERKE
Une longue plage s’étend d’un bout à l’autre de ces stations apparemment similaires. Mais tandis que Coxyde mise plus sur l’accueil et le bien-être des vacanciers, Oostduinkerke offre un aperçu de l’histoire de la côte, quand la pêche était plus importante que l’industrie touristique.

Les cabanons de plage sont éclipsés par deux immenses statues de pêcheurs de crevettes à cheval, qui perpétuent la pêche traditionnelle locale. C’est un bel hommage à cet métier antique où les pêcheurs montent de grands chevaux de trait tirant des filets pour attraper crevettes grises et crabes à marée basse. Aujourd’hui, la municipalité oostduinkerkoise soutient les derniers 17 pêcheurs et pêcheuses du monde, ainsi que 14 chevaux, reconnus il y a dix ans comme patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Ceux qui peuvent visiter la ville pendant un des jours de pêche auront le mémorable spectacle de chevaux et leurs cavaliers vêtus de cirés jaune vif et leur carrioles qui défilent à travers la ville, traversent la plage. Des filets et des paniers en osier sont attachés aux chevaux avant qu’ils ne marchent dans les vagues pour récolter les crevettes.

À l’heure du déjeuner, tout le monde se dirige vers De Peerdevisscher, un estaminet très animé, pour savourer deux spécialités locales, les fameuses crevettes grises décortiquées et présentées dans une belle tomate évidée, et une assiette de délicieux “sliptong”, des filets de petites soles légèrement saisies dans du beurre.

Joyau caché
Les cabanes de plage emblématiques de la côte sont presque uniformément blanches, sauf au paisible hameau de Saint-Idesbald où une initiative locale permet aux artistes d’accrocher leurs peintures à l’arrière des cabines, donnant un mélange éclectique de paysages marins pastel, de poissons exotiques,de scènes diverses au milieu de chaises longues psychédéliques et de l’architecture locale distinctive.

NIEUUPOORT
Ville côtière sur l’estuaire de l’Yser à la Mer du Nord, Nieupoort est pleine de surprises. Le vieux centre historique, datant du 12ème siècle, est en fait situé à environ 3 kilomètres de la plage où une station balnéaire moderne et un port de plaisance ont été assez récemment développés.

Descendez à l’arrêt de tram Stad où commence le quai des pêcheurs qui longe la rivière d’un côté, et sur l’autre rive, de nombreuses poissonneries et des restaurants spécialisés en fruits de mer extra frais se côtoient allègrement. Chaque poissonnier essaie de rivaliser avec les étals de ses voisins pêcheurs en proposant d’extravagants trésors de la Mer du Nord : morue séchée et aiglefin fumé, harengs et sprats marinés, crabes, huîtres, minuscules crevettes grises, et le célèbre plat des “anguilles au vert”, anguilles pêchées dans les polders des environs et cuites dans une délicieuse sauce persil crémeuse. Faites une balade dans Marktplein, une place typiquement flamande flanquée d’un hôtel de ville historique et d’un beffroi inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Étonnamment, la plupart des bâtiments ont à peine un siècle car Nieupoort a été en partie reconstruite après les détructions pendant la Première Guerre mondiale.

Pour apprendre ces secrets d’histoire, visitez Westfront, une rotonde commémorative à l’embouchure de la rivière. Elle était à l’origine un mémorial de guerre, et le rez-de-chaussée a été dernièrement transformé en un centre interactif moderne expliquant comment, en 1914, les éclusiers locaux ont inondé les plaines des polders au début de la bataille sanglante de l’Yser, pour retenir l’avancée de l’armée allemande envahissante. Grimpez au sommet du monument pour profiter de splendides vues panoramiques.

Joyau caché
L’église Notre-Dame de Nieupoort est marquée par une vaste nef et seuls les initiés connaissent la présence d’un petit autel caché dans un coin sombre.

Cet ex-voto émouvant décoré de répliques de voiliers, d’une bouée de sauvetage et de coquillages est un hommage aux nombreux pêcheurs qui ont perdu la vie en mer.

MIDDELKERKE-WESTENDE
L’ensemble du littoral belge accueille les nombreuses installations du Parc de Sculptures Monumentales Beaufort, mais les stations balnéaires voisines de Westende et Middelkerke exposent leur propre sélection d’art impressionnante tout le long de la plage et de son sentier en bois. Juste à côté du très fun club de surf De Kwinte,

Le Monument Navigator est une roue de bateau géante à demi-enterrée dans le sable au bord des dunes, tandis que sur la promenade maritime récemment rénovée, tout le monde s’arrête pour admirer Metamorphosis, une intrigante série de sculptures de l’ artiste autrichien Olivier Laric, où un crapaud se transforme lentement en table.

Après deux autres installations sur la plage, continuez jusqu’au début de la plage de Middelkerke, dominée par un monstre de métal rouillé créé par Wim Delvoye, “Caterpillar et Flatbed Trailer” (bulldozer et grue), un must pour tous les instagrammeurs ! Avec la prochaine édition de la Triennale de Beaufort en 2024, les habitants attendent avec impatience de voir quelles nouvelles créations d’avant-garde seront proposées. Quand le tram côtier roule vers Middelkerke, en regardant vers les dunes, vous ne pouvez pas rater une ligne à peine cachée de bunkers en béton. Ils font partie du Mur de l’Atlantique construit par l’armée allemande d’occupation pendant la Seconde Guerre mondiale pour contrer une invasion des Alliés, et sont devenu un musée en plein air fascinant, l’Atlantikwall Raversyde. Entre des labyrinthes de tunnels, de quartiers hostères, de tourelles et de postes d’observation, tous cachés dans les dunes, les visiteurs y découvrent la vie quotidienne d’un soldat, toujours en attente du débarquement qui finira par se dérouler à 500 kilomètres sur la côte de Normandie.

Joyau caché
Dans la campagne bucolique proche de Middelkerke, découvrez la brasserie artisanale de la côte, Jus de Mer. Leurs bières signature – pilsner frais et brune maltée – sont servies dans les bars des environs. Possibilité de visites et dégustations le samedi.

OSTENDE
La ville reine officieuse des plages de Belgique a été repensée et transformée au cours des dernières années. D’une station vivant essentiellement de l’ invasion estivale des bords de mer par les touristes avides de baignades et de jeux de plage, elle est devenue la capitale culturelle dynamique de la côte. Ostende accueille désormais les visiteurs tout au long de l’année, attirés par ses remarquables musées permanents et galeries d’art privées, ses initiatives créatives, avec un calendrier festif chargé de janvier à décembre.

Les amateurs d’art commencent au nouveau musée James Ensor, installé dans la maison du célèbre artiste local. Une partie du musée est interactive, particulièrement populaire auprès des enfants, tandis que la visite de sa maison donne un aperçu fascinant de l’influence de la boutique de curiosité de sa mère, dont les masques étranges et fantastiques ont été une source d’inspiration pour Ensor. Puis traversez la ville à pied jusqu’au Mu.ZEE, créé dans un ancien grand magasin. Ce musée d’avant-garde présente une collection inégalée d’art belge contemporain, y compris des œuvres importantes de Rik Wouters, Spillaert et, bien sûr, Ensor.

Un autre endroit à ne pas rater, La Grande Poste, un projet novateur commencé il y a dix ans afin de préserver et de reconvertir l’architecture et les intérieurs splendides de la poste principale en un centre culturel dynamique avec des artistes résidents, des projections de films et des concerts, un restaurant branché et un bar populaire sur le toit en été idéal pour des cocktails au coucher du soleil. La cuisine est toujours au menu des visiteurs d’Ostende. Au port, la tradition du marché aux poissons quotidien continue, composé de stands colorés tenus par les femmes ou les sœurs des pêcheurs locaux dont les bateaux sont amarrés sur le quai en contrebas. Pour manger dehors, deux expériences contrastantes sont l’excellente Brasserie Albert dans le majestueux Hotel Thermae Palace en style des années 30 et le Café Mosselhuis, un repaire sans fioritures des pêcheurs locaux, où il faut goûter les célèbres croquettes de crevettes d’Ostende.

BREDENE
Bredene est un vrai trésor, sans aucune construction le long de la mer, c’est une réserve de dunes protégées, des plages de sable blanc immaculées et quelques bars décontractés parfaits pour prendre l’apéro en début de soirée. C’est la seule station balnéaire qui n’a pas de promenade en planches du bord de mer et il faut marcher pendant quatre kilomètres le long de la plage et à travers les dunes où les orchidées sauvages et les asperges poussent parmi les chardons épineux, les ajoncs et la bruyère. Il y a 6 plages différentes avec 4 beach clubs, et également la seule plage naturiste délimitée de la Côte signalée par des panneaux. La petite ville moderne de Bredene se trouve plus dans les terres de l’autre côté de la route, un véritable Camping Paradis où quelque 28 campings offrent des chalets et des bungalows équipés, et où les campeurs indépendants peuvent louer un emplacement pour y monter leur propre tente.

Joyau caché
Parmi tous les terrains de camping le long de la côte de Bredene allez voir le Veld&Duin. Il est impossible de le rater car juste à l’entrée du camping, une voiture cabossée se trouve à côté d’une caravane renversée.

Ne vous effrayez pas, il s’agit en fait d’une installation artistique, un autre exemple de l’humour surréaliste belge à la Magritte.

LE COQ-WENDUINE
A l’arrivée du tram à la charmante gare style Art Nouveau – qui sert aussi d’office de tourisme – les panneaux routiers indiquent à la fois De Haan, comme tout le monde appelle la station balnéaire aujourd’hui, et Le Coq-sur-Mer, son nom originel à ses débuts en 1899 quand il n’y avait littéralement que des dunes et la plage sauvage.

Inspiré par l’architecture Belle Epoque d’Arcachon, la station de villégiature française, Léopold II de Belgique a accordé sa royale « Concession » permettant aux entrepreneurs de construire un ensemble résidentiel de week-end exclusif en bord de mer.

Situé entre deux étendues de dunes tentaculaires, Le Coq ressemble à un village de maisons de poupées inchangé depuis plus d’un siècle : villas anglo-normandes pittoresques, chalets au toît de chaume, chambres d’hôtes chics, grands hôtels à l’ancienne. C’est le seul endroit sur la côte sans construction moderne de grande hauteur, et les plaisirs ici sont simples, que ce soit déguster une glace artisanale ou louer une voiturette à pédales.

Tout le monde se ballade à un moment ou à un autre à travers La Potinière, un jardin anglais verdoyant avec une brasserie et un kiosque à musique, des courts de tennis et un formidable Mini Golf, adoré des promeneurs et des touristes. En dehors de la ville il y a un terrain de golf 18 trous bien plus sérieux .

En 1933, Albert Einstein a passé un été ici à La Villa Savoyarde quand il a fui l’Allemagne nazie. La maison est privée et ne se visite pas, mais il y a une statue du célèbre physicien pensif assis sur un banc du parc sur le boulevard principal du Coq.

Joyau caché
Depuis plus de 50 ans, le vénérable « Frituur Erly », un stand de frites belge classique, fait face à l’arrêt de tram de De Haan. Les touristes qui en descendent ou qui attendent le prochain ne devraient surtout pas rater l’occasion de déguster un cornet de frites accompagné de mayonnaise ou de moutarde !

BLANKENBERGE
Située entre les villes balnéaires chics du Coq et de Knokke, Blankenberge est fière de sa réputation de voisine animée et festive. Elle se place comme la destination balnéaire pour tous, aussi bien pour des familles de randonneurs pique-niquant sur la plage que pour des jeunes fêtards branchés sirotant des mojitos au comptoir du sympathique Bamboo Beach Bar.

Les moments les plus fun de l’année comprennent les défilés de carnaval qui ravissent petits et grands, les célébrations mouvementées d’Halloween, les parades florales colorées .

Et personne – pas même un écolier comme l’était Eddy Merckx – ne peut résister à une balade fofolle au Lustige Velodrome, construit en bois en 1933, sur l’un des drôles de vélos inspirés des “Fous du Volant”. Malgré les nombreuses constructions modernes, Blankenberge a réussi à conserver le lustre et l’élégance de sa fastueuse Belle Epoque.

Inaugurée en 1894, la jetée art déco, la première d’Europe continentale, s’avance sur 350 mètres en mer avec un restaurant panoramique tout au bout. Cet été de longues restaurations auront fini de lui faire retrouver sa gloire d’antan. En visitant les rues derrière la promenade moderne, vous verrez de nombreuses demeures opulentes datant du tournant du siècle, reflétant les séjours exclusifs des familles royales et des aristocrates européens.

Pour vous faire une idée de la vie quotidienne à cette période rayonnante, arrêtez-vous au Centrum Belle Epoque, une villa restaurée décorée avec opulence de meubles ouvragés, de carrelages et de vitraux de style art nouveau . Se restaurer en ville est également un mélange passionnant de cuisine rustique et de gastronomie moderne, que ce soit un festin de homards grillés ou des marmites de moules à la vapeur au restaurant traditionnel De Oesterput, à une cuisine créative fusion du monde servie au plus contemporain Onism.

Joyau caché
Au 18ème siècle, la promenade de Blankenberge ne comprenait que des dunes et de minuscules cottages. Une trace de ces temps passés existe encore dans une ruelle étroite, la maison de Majutte, un chalet de pêcheur merveilleusement préservé et converti en un agréable musée-café rempli d’antiquités et de peintures. A ne pas manquer.

ZEEBRUGES
L’un des plus grands ports commerciaux et de passagers d’Europe sera toujours une destination très différente de ses stations balnéaires voisines. Zeebruges est un melting-pot de bateaux de plaisance et de croisière, de ferries, de pétroliers et de porte-conteneurs géants, ainsi qu’une flotte commerciale de pêche industrielle qui en a fait la Capitale du Poisson officieuse de la Belgique.

Pour découvrir les facettes incroyables du port, faites une excursion-croisière sur le Captain Blue, qui navigue entre les cargos géants, les remorqueurs et les yachts de luxe. Le point d’amarrage du Captain Blue se trouve à côté d’un long entrepôt qui abritait autrefois le marché aux poissons du port. Depuis, il a été reconverti en un lieu pop-up éclectique aux nombreuses activités : club de fitness, salle de sport d’escalade, boutiques de mode, bars et torréfacteurs de café.

Grâce à la pêche locale, les nombreux restaurants proposent une abondance de fruits de mer à peine pêchés. Tijdok a une grande terrasse extérieure au-dessus de l’eau et sert des assiettes de crevettes fraîchement pêchées et une bouillabaisse de la mer du Nord inoubliable, tandis que le favori local, ‘t Werftje, est un estaminet centenaire décoré en bois donnant sur la marina et où de vastes plateaux de fruits de mer et croquettes de crevettes sont servis toute la journée.

Joyau caché
Il est facile d’oublier qu’en dehors du port animé, Zeebruges bénéficie également d’une longue plage vierge. Pour tous les sportifs en herbe, l’Icarus Surf Club, niché au bord des dunes, offre toute une gamme d’activités, du yoga aérien au windsurf, en passant par le vélo et le surf.

KNOKKE-HEIST
Quand le tram, toujours aussi ponctuel, stoppe à son dernier arrêt à Knokke, juste avant la frontière néerlandaise, il est assez flagrant que l’on arrive dans un monde très différent des autres stations balnéaires de la côte. La ville est à point nommé le Saint-Tropez belge, car Lamborghinis, Porsches et Ferraris ne cessent de parader dans les rues étroites, tandis que les fashionistas glamour font du shopping non-stop pour n’acheter que des marques de haute gamme comme Hermès, Louis Vuitton ou Dior.

Mais derrière cette façade flamboyante, vous pouvez également découvrir des galeries d’art de pointe présentant des artistes contemporains en vogue, et les gourmets n’ont que l’embarras du choix entre une demi-douzaine de restaurants étoilés au guide Michelin. La côte réserve aussi une dernière surprise pour ceux qui veulent s’échapper de la ville, au-delà des bars de plage huppés, des villas privées et des hôtels exclusifs: une découverte du Parc Naturel de Zwin, une réserve d’oiseaux située dans une zone marécageuse.

Inspirée des parcs éducatifs créés par l’ornithologue britannique Sir Peter Scott, elle est tout aussi remarquable que la réserve de Winhoek à La Panne. Les randonneurs peuvent suivre les guides du parc sur des sentiers balisés, ponctués de nombreux postes d’observation équipés de puissants télescopes Swarovski. Le Zwin étant une halte des oiseaux migrateurs, ils auront la chance d’admirer des hérons-spatules, des avocettes, des oies sauvages et des hirondelles des mers, ainsi qu’une douzaine de familles de cigognes installées sur des perchoirs. De l’autre côté du parc se trouvent des prés salés, dont le paysage fluctue avec les marées de la mer du Nord. Les visiteurs aventureux peuvent aller s’y balader avec des bottes en caoutchouc ou pieds nus et traverser le labyrinthe de petits cours d’eau et de criques, où broutent des vaches Highland, des moutons et des chèvres sauvages.

©GrandCasinoKnokke

Joyau caché
Plusieurs stations balnéaires sont caractérisées par un casino monumental, un lieu glamour pour les jeux d’argent et les concerts. Celui de Knokke est assez différent car certaines salles ne sont accessibles que pour une visite privée, révélant la superbe Salle Magritte avec un admirable lustre en verre de Murano et une fresque extraordinaire à 360° du maître du surréalisme belge.

Informations sur le site www.lelittoral.be

John Brunton’s Belgian Coast Trail

INTRODUCTION
The spectacular 67 kilometre stretch of endless North Sea beach lined by untamed sand dunes must rank as the most spectacular secret of the Kingdom of Belgium. A coastline filled with surprises runs from the nation’s frontier with France right until the border with Holland, interrupted at regular intervals by a dozen delightfully offbeat seaside resorts that offer saucy postcard retro nostalgia to cutting edge art venues, hip boutique hotels to family-fun camping sites, traditional bistrots to gourmet fine dining, surfing to sand castles. And this is the perfect carbon-zero holiday road trip to respect the environment as no one even needs a car.

The entire coastline is linked by the world’s longest tramline The Coastal Tram, which slowly hugs the sea from De Panne all the way to Knokke, with a grand total of 68 possible beach stops to jump off at. There is another underlying theme here that merits the local expression of ‘époustouflant’, breathtaking, and this the Beaufort Triennial of Contemporary Art by the Sea. Every three years since 2003, a series of monumental contemporary sculptures by renowned international artists are displayed on the beaches, dunes, promenades and in the sea itself. Today, 40 landmark pieces remain as a permanent sculpture park, and the next edition will be unveiled in March 2024.

DE PANNE
The Belgian coast opens up in spectacular fashion alongside the French border at Westhoek Nature Reserve, an untamed landscape of peaked, rolling dunes that stretch as far as the immense North Sea beach of the popular De Panne resort.

The wild Reserve is criss-crossed with hiking paths that dramatically cut through the steep slopes of the dunes, some covered with a biodiverse kaleidoscope of yellow, purple and mauve flowers, others bare, desert white sand, causing locals to dub this ¨Little Sahara¨.

De Panne begins in a lively fashion with high-velocity sand yachts whizzing along the beach, with the chance to take a beginner’s lesson at the historic Royal Sand Yacht Club, where the sport was invented a century ago. Otherwise at the packed Sportstrand there is everything from beach soccer and volley to wind and kite surfing.

Afterwards De Panne resembles a Victorian seaside postcard with brightly striped wind breakers and retro bathing huts, families having all the usual fun of building sand castles, avidly hunting for crabs and shrimps, paddling and swimming. Don’t miss the buzzing Saturday morning market when the centre of town is taken over by colourful stalls selling handicrafts and summer fashion outfits, craft beer and lethal genever gin, fresh farm vegetables and a tempting array of local cheeses, cured ham and artisan charcuterie. Perfect to stock up for a quiet picnic hidden way in the dunes.

Hidden gem
Away from De Panne’s tempting sea and sand, seek out the Foundation Paul Delvaux in Saint-Idesbald, an exceptional museum dedicated to the visually-arresting works of one of Belgium’s greatest 20th century artists, who lived and worked here for much of his life.

KOKSIJDE-OOSTDUINKERKE
A long beach runs from one end to the other of these seemingly similar resorts. But while Koksidje concentrates on catering for holiday visitors, Oostduinkerke offers an insight into when the whole of the coast relied on fishing rather than the tourist industry.

The beach huts here are overshadowed by two turquoise statues of traditional shrimp fishermen astride giant horses. This pays tribute to the ancient craft of shrimping on horseback, when fishermen mount tall dray horses, head out into the low tide waters to drag the sand for wriggling grey shrimps and crabs. This was once practiced along several coasts, but today, the municipality support the world’s last remaining 17 fishermen and women, together with 14 horses, recognised ten years ago as UNESCO intangible cultural heritage.

For those lucky to choose to visit on one of the fishing days it is a remarkable spectacle as the horses parade through the town, traverse the beach as their riders, kitted out in bright yellow oilskins, attach drag nets and wicker baskets before trotting into the waves.

Come lunchtime, everyone heads to De Peerdevisscher, a raucous estaminet, to feast off two local specialities: the famous shrimps, peeled and presented in a hollowed-out tomato, and a plate of tasty ‘sliptong’ soles, perfectly filleted and lightly fried in butter.

Hidden gem
The coast’s iconic beach huts are almost uniformly white, except at the tranquil hamlet of Saint-Idesbald where a local initiative allows artists to create their own paintings and hang them at the back of the cabins; an eclectic mix of pastel seascapes, exotic fishes, psychedelic deckchairs and the distinctive local architecture.

NIEUWPOORT
Sitting on the bank of the Yser river as it flows into the sea, Nieuwpoort is much more than meets they eye. The old historical town, dating back to the 12th century, is actually located some 3 kilometres from the coast where a modern seaside resort and yachting marina have more recently developed.

Jump off at the tram’s Stad stop where fisherman’s wharf begins, with one side bordering the river, while the other hosts a cornucopia of fish shops and specialist seafood restaurants. Each fishmonger tries to outdo each other with extravagant displays of the treasures of the North Sea; dried cod and smoked haddock, pickled herrings and marinated sprats, crabs, oysters, minuscule grey shrimps, and the famous ‘anguille au vert’, eels caught in the nearby polder fields and cooked in a creamy parsley sauce. Walk into Marktplein, a typically grand Flemish square bordered by an historic town hall and belfry listed as UNESCO world heritage. Surprisingly though, all the buildings are barely a century old as most of Nieuwpoort was destroyed during the First World War.

To learn the secrets behind this, visit Westfront, a striking yellow rotunda at the mouth of the river. Originally a war memorial, the ground floor has recently been transformed into a modern interactive centre explaining how in 1914, local lock-keepers flooded the polder plains at the beginning of the bloody battle of the Yser, holding back the advance of the invading German army. Be sure to go up to the top for panoramic views.

Hidden Gem
Nieuwpoort’s Church of Our Lady is marked by a vast interior, and only the determined track down a tiny altar tucked away in a dark corner.

This emotive ex-voto is decorated with replica sailing boats, a lifebuoy and seashells, a tribute to the many fishermen here who lost their lives at sea.

WESTENDE-MIDDELKERKE
While the entire Belgian coastline is dotted with eye-catching installations of the Beaufort Park of Sculptures, the adjoining resorts of Westende and Middelkerke display their own impressive selection along a never-ending beach and boardwalk. Just by the fun De Kwinte Surfclub,

The Navigator Monument nestles at the edge of the dunes, a giant ship’s wheel half-buried in the sand, while up on the newly-renovated sea promenade, everyone stops to gaze at Metamorphosis, an intriguing sequence of sculptures by Austrian artist, Olivier Laric, where a toad slowly transforms into a table.

After two more beach installations, be sure to carry on to the start of Middelkerke’s beach, overlooked by Wim Delvoye’s massive rusted metal monster, Caterpillar and Flatbed Trailer. A must for all Instagrammers. And with the next Beaufort Triennial launching in 2024, locals here are waiting with excitement to see what new cutting-edge creations will pop up. As the coastal tram glides past Middelkerke, look away from the sea and you can’t miss a thinly-disguised line of concrete bunkers. These form part of the Atlantic Wall built by the occupying German army during World War Two to protect against an Allied invasion, and are actually part of a fascinating museum, Atlantikwall Raversyde. A maze of tunnels, spartan living quarters, gun turrets and observation posts, all hidden beneath the dunes, visitors gain an insight into a soldier’s daily life here, always waiting for the invasion which eventually came 500 kilometres up the coast in Normandy.

Hidden Gem
In the bucolic countryside behind Middelkerke, discover the coast’s very own craft brewery, Jus de Mer. Their signature ales – fresh pilsner and malty brown -are served in local bars, and it is possible to visit on Saturdays for a tour and tasting.

OSTEND
The unofficial Queen of Belgium’s seaside has been reborn and transformed over the last few years from a resort that lived essentially for a summer invasion of sea and sand tourists, into the coast’s dynamic cultural capital. Ostend now attracts visitors throughout the year, drawn by its outstanding permanent museums and private art galleries, creative initiatives, with a busy festival calendar from January to December.

Art lovers begin at the new museum in the house of local artist, James Ensor. Part of the museum is interactive, especially popular with kids, while the tour of his home gives a fascinating insight into the influence of his mother’s curiosity shop, who’s weird and wonderful masks inspired Ensor’s unsettling paintings. Then walk across town to Mu.ZEE, housed in a former department store. This cutting edge museum showcases its unparalleled collection of contemporary Belgian art, including important works by the likes of Rik Wouters, Spillaert and of course, Ensor.

Next stop is De Grote Post, an innovative project that began ten years ago to preserve and transform the splendid architecture and interiors of the main post office into a dynamic cultural centre with resident artists, film screenings exhibitions and concerts, plus a funky diner and cool summer rooftop bar for sunset cocktails. Food is always on the menu when visiting Ostend. Down at the port, the tradition continues of a daily fish market of colourful stalls that are run by the wives or sisters of local fishermen whose boats are moored just below. For eating out, two contrasting experiences are the lustrous Brasserie Albert in Ostend’s majestic 1930’s Thermae Palace Hotel and Café Mosselhuis, a no-frills haunt of local fishermen, perfect to try Ostend’s famous shrimp croquettes.

BREDENE
Bredene is a hidden treasure, with no construction at all along the sea, just a protected dune reserve, pristine white sand beaches and a couple of casual bars perfect for early evening aperitifs. It is the only resort that has no manmade seafront promenade, you just walk for four kilometres along the sand or through the dunes where wild orchids and asparagus grow amid prickly thistles and rough heather gorse. There are 6 different beaches in all, though watch out for signs that indicate the single nudist zone. The modern town of Bredene lies inland, on the other side of the highway, a genuine Camping Paradise where some 28 sites offer self-catering chalets and caravans, while independent travellers can pay to pitch their own tents.

Hidden Gem
Out of all the camp sites along Bredene’s coast be sure to check out
Veld&Duin. It is impossible to miss as right outside the entrance, a battered car sits alongside an upturned caravan.

Don’t be put off though as this is actually an art installation, another example of Belgium’s Magritte-style surreal humour.

DE HAAN-WENDUINE
Alighting at the imposing Art Nouveau tram stop here – usefully also the tourism office – signs indicate both De Haan, as everyone refers to the resort today, and Le Coq-sur-Mer, the name it started out with in 1899 when there was literally nothing but dunes and beach.

Inspired by France’s Belle Epoque hideaway of Arcachon, Belgium’s King Leopold II granted his famous ‘Concession’ allowing entrepreneurs to build an exclusive weekend seaside escape.

Located between two stretches of sprawling dunes, De Haan resembles a dolls house village unchanged for over a century; picturesque, perfectly-preserved half-timbered Anglo-Normand villas, thatched cottages, chic bed&breakfasts, grand old-fashioned hotels. This is the only spot on the coast with no modern high-rise construction, and pleasures here are simple, from an artisan gelato to renting a pedal cart.

Everyone takes a promenade at some time of the day through La Potinière, a verdant English garden with brasserie and bandstand plus tennis courts and a formidable Mini Golf, adored by visitors and tourists alike. And outside town is a more serious 18 hole links golf course.

In 1933, when he fled Nazi Germany, Albert Einstein spent a summer here at Villa Savoyard. You cannot visit as the villa is privately owned, but there is a reflective statue of the renowned physicist sitting on a park bench in De Haan’s main boulevard.

Hidden Gem
The venerable ‘Frituur Erly’, a classic Belgian chip stand, has stood opposite the De Haan tram stop for over 50 years. Tourists getting off the tram or waiting for the next one should not miss the chance to try a ‘cornet de frites’ smothered with mayonnaise or mustard.

BLANKENBERGE
Located imbetween the chic resorts of De Haan and Knokke, Blankenberge revels in its reputation of noisy neighbour, a seaside resort for all visitors, from family day-trippers sitting on the sand eating waffles and frites to a hip young party crowd sipping mojitos at the funky Bamboo Beach Bar.

Fun highlights of the year include carnival parades, riotous Halloween celebrations, colourful flower festivals.

And no one – not even a schoolboy Eddy Merckx – can resist a ride on one of the Wacky Races funny bikes of the seafront’s wooden 1933 Lustige Velodrome. Despite its fair share of modern construction, Blankenberge has succeeded in retaining a delightful lustre of its splendid Belle Epoque past.

First and foremost is the landmark art deco Belgium Pier, opened in 1894 as the first pier on continental Europe. Stretching out over the sea for 350 metres with a panoramic restaurant at the end, this summer sees the completion of lengthy restorations restoring it to its former glory. Wandering the streets behind the modern promenade there are numerous opulent turn-of-the-century mansions dating back to when this was an exclusive escape for European royalty and aristocracy.

To get a feel for daily life in this era, stop off at the Centrum Belle Epoque, a restored villa decorated with ornate art nouveau furnishings, tiles and stained glass. Eating out is also an exciting mix of old and new, ranging from a feast of broiled lobsters and bowls of steaming mussels at the traditional De Oesterput, to creative world fusion cuisine served at the contemporary Onism.

Hidden Gem
Back in the 18th century, Blankenberge’s built-up promenade consisted only of dunes and tiny cottages. A reminder of that time exists in a narrow backstreet, the Majutte House, a wonderfully-preserved fisherman’s cottage
converted into a cosy museum-cum-cafe filled to bursting with antiques and paintings. Not to be missed.

ZEEBRUGES
One of Europe’s biggest commercial and passenger ports is always going to be a very different destination compared to its neighbouring seaside resorts. Zeebruges is a melting pot of cruise ships and ferries, tankers and giant container ships, as well a commercial fleet of industrial fishing smacks that make it Belgium’s unofficial Fish Capital.

To get a unique birds-eye view of all this, jump on the Captain Blue harbour tour boat that weaves its way past cargo giants, tugboats and luxury yachts. Just by Captain Blue’s mooring is a long warehouse that once housed the port’s fish market. Today it has been transformed into an eclectic pop-up venue with everything from fitness club and rock climbing gym to fashion boutiques, bars and coffee roasters.

Another result of the fishing here is an abundance of brilliant seafood diners. Tijdok has a great outdoor terrace above the water and serves bowls of freshly-caught shrimps and a stellar North Sea bouillabaisse, while the local favourite, ’t Werftje, is a century-old wood-panelled estaminet overlooking the marina, serving vast seafood platters and shrimp croquettes all through the day.

Hidden Gem
It is easy to forget that outside the bustling harbour and port, Zeebruges also boasts a long stretch of pristine beach. For anyone interested in sports, the Icarus Surf Club nestles at the edge of the dunes, offering everything from aerial yoga to wind surfing, cycling to surfing.

KNOKKE-HEIST
As the faithful tram pulls in for its last stop at Knokke, just before the Dutch border, it is quickly clear that this is a very different world from the other resorts along the Belgian coast. Dubbed the Belgian Saint-Tropez, there is certainly no lack of Lamborghinis, Porsches and Ferraris zooming along the narrow streets, while glamorous fashionistas shop till they drop for haute-couture brands like Hermès, Louis Vuitton and Dior.

But behind the glitzy facade, you can also discover cutting-edge art galleries displaying the latest contemporary artists, while gourmets are spoilt for choice deciding between half-a-dozen Michelin-starred restaurants. Then the coast reserves its final surprise for those who carry on out of town past the beach bars, luxury hotels and exclusive private villas as far as the entrance of Zwin Nature Park.

This breathtaking wetlands and bird reserve, inspired by the educative parks created by British naturist, Sir Peter Scott, is as beautiful as the Winhoek reserve back at De Panne. At Zwin, everyone follows marked trails aided by helpful guides, with numerous look-out spots equipped with high-powered Swarovski telescopes for birdwatching. This is a popular migratory stop-off, with the chance to see spoonbills, avocets, geese and terns, as well as a dozen families of storks perched on high poles. At the other side of the park’s boundary are grassy mudflats, whose changing landscape ebbs and flows with the North Sea tides. Adventurous visitors don Wellington boots or go barefoot to cross the watery maze of inlets, curiously observed by grazing Highland cattle, sheep and wild goats.

©GrandCasinoKnokke

Hidden gem
Several coastal resorts are marked by a monumental Casino, a glamorous venue for both gambling and concerts. The difference with Knokke’s Casino is that certain parts are only accessible by private tour, revealing the stunning Salle Magritte with a glittering Murano chandelier and breathtaking 360° fresco by Belgium’s master of surrealism.

All Information www.belgiancoast.co.uk

SUR LES ROUTES DE L’ART A MALINES PAR JOHN BRUNTON

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INTRODUCTION
Les amateurs d’art, de culture et de gastronomie en quête d’une destination calme et sereine vont être surpris et enchantés de découvrir la petite ville flamande de Malines. Ici, pas de queue de touristes à éviter pour visiter un musée et passer un moment intimiste pour apprécier un tableau religieux ancestral dans un angle isolé d’une vieille église.

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L’historique de la ville est prestigieuse, de la Renaissance au siècle des Lumières, de nos jours, c’est un vrai plaisir que de flâner dans les ruelles pavées à la recherche d’un béguinage médiéval, ou le long des rives de la Dyle et écouter le son envoûtant des carillons, Malines étant la capitale de la culture du carillonnage ! Appelée Mechelen en flamand, c’est une ville d’art contemporain, avec des galeries avant-gardistes mettant en valeur la scène créative locale et des projets urbains innovants notables comme l’utilisation des bâtiments historiques comme musées, centres d’art et de cinéma modernes, sans oublier les bars ou les restaurants toujours animés. Malines est une ville où les locaux savent aussi faire la fête et divertir les voyageurs qui viennent ici pour sortir des sentiers battus.

À voir absolument
Tour et cathédrale de St-Rombaut

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Où que vous vous trouviez en ville, vous apercevrez toujours la tour sculpturale de la cathédrale Saint-Rombaut, qui s’élève majestueusement au-dessus des toits.

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©Visit Mechelen

L’intérieur voûté de la cathédrale abrite une importante collection de maîtres anciens, le superbe maître-autel baroque de Lucas Faydherbe, des peintures d’Anton van Dyck, une magnifique chaire en bois sculptée et l’énigmatique statue de la Vierge Noire.

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La visite se poursuit en empruntant un escalier étroit et raide qui monte lentement jusqu’au sommet de la tour inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Il n’y a pas d’ascenseur et il vous faut braver les 524 marches pour atteindre le skywalk de 97 mètres de haut. Mais vos efforts seront largement récompensés par la vue imprenable sur Malines et la campagne environnante et peut-être d’être à l’heure pour entendre le carillon des célèbres cloches de Saint Rombaud. Heureusement qu’il y a beaucoup de paliers pour pouvoir reprendre son souffle !

Kazerne Dossin
Pendant l’occupation nazie de Malines pendant la Seconde Guerre mondiale, les casernes militaires de Dossin ont été converties en camp de transit pour la déportation des juifs, des gitans et des homosexuels dans des camps de concentration.

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Aujourd’hui, la caserne est le site d’un mémorial de l’holocauste, tandis que de l’autre côté de la route se trouve un monumental musée et centre de documentation inauguré en 2012. Cet austère bâtiment en forme de pentagone n’abrite pas seulement des expositions pédagogiques permanentes sur la persécution historique pendant la Seconde Guerre Mondiale en Belgique et dans le nord de la France mais aussi des expositions temporaires consacrées aux violations des droits de l’homme dans le monde entier.

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Une visite des quatre étages est une expérience émotionnelle, surtout quand vous êtes témoin des réactions des nombreux groupes scolaires, mais vous terminez la visite avec un regard unique sur ce qu’était la vie en cette période de guerre. A la fin, montez sur la terrasse du toit où la vue panoramique est propice à la réflexion personnelle en ressentant un petit moment de calme après l’intensité de la visite.

Joyaux cachés
Het Kunstuur
À l’ère des expositions d’art immersives, des guides et de réalité virtuels, les créateurs de Het Kunstuur de Malines – l’Heure d’Art – ont eu une nouvelle idée très originale.

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©Kunstuur

Cette galerie intimiste propose un programme en constante évolution présentant des expositions temporaires qui ne présentent que 20 tableaux. L’objectif est de faire connaître et de promouvoir les artistes flamands locaux, et le visiteur est invité à participer à une visite d’une heure. Au début, tout commence comme dans un musée normal où tout le monde met un audioguide, mais au fur et à mesure que le groupe passe d’une salle à l’autre, à un moment donné, les lumières s’éteignent, les œuvres sont individuellement éclairées et chaque œuvre vous est expliquée. Les hologrammes sont des personnalités flamandes connues qui prennent vie comme des avatars parlants.

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Après cette expérience intense, il est bien agréable de faire une pause à leur café funky d’en face!

Musée Hof van Busleyden

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©Visit Mechelen


Une visite du musée de ce splendide palais en brique rouge s’impose pour comprendre l’histoire glorieuse de Malines qui remonte au XVIe siècle, quand la ville était immensément riche grâce au commerce des textiles précieux. La ville était la capitale officielle des Pays-Bas, gouvernée par les ducs de Bourgogne, comprenant certaines parties de la Belgique moderne, du Luxembourg et de la Hollande. Le palais y accueillait des princes, des empereurs et des intellectuels de la Renaissance comme Erasmus et Sir Thomas More. Aujourd’hui, cet ancien palais est dédié à l’histoire de la ville. Une grande partie de la collection permanente ne sera exposée que fin 2023 quand un vaste programme de rénovation sera achevé, mais avant, ne manquez pas l’exposition temporaire Hidden Gems.

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Le sous-sol du palais a été vidé pour créer un espace où sont exposés une centaine d’ objets illustrant 700 ans d’histoire de Malines – des peintures religieuses médiévales, les Géants du carnaval traditionnel, des sculptures contemporaines et des œuvres du XXe siècle.

Het Predikheren
La bibliothèque municipale située dans un monastère baroque magnifiquement restauré, est un autre exemple d’une grande créativité utilisée pour sublimer l’architecture urbaine.

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Son nom Het Predikheren se réfère au mouvement de l’Ordre dominicain des Prédicateurs, fondateurs du monastère au milieu du 17ème siècle. Le complexe religieux a été fermé pendant la Révolution française, puis utilisé à la fois comme hôpital et caserne militaires et finalement abandonné pendant 50 ans avant sa réaffectation récente en bibliothèque moderne et en centre culturel. Depuis son ouverture, Het Predikheren est un haut lieu de la vie sociale, car au-delà de sa collection de livres, c’est un lieu de rencontre dynamique fréquenté assidûment par les Malinois et les touristes curieux.

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Un bar décontracté et un café avec une jolie terrasse dans le cloître à côté d’un restaurant gastronomique. L’espace accueille également des expositions d’art et des spectacles de danse et de musique.

Les gourmets locaux
De Vleeshalle Foodmarket

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Une tête de taureau majestueuse orne l’entrée de l’historique Halle aux Viandes construite en 1881. Bien qu’il ne soit plus un marché spécialisé en boucherie, cet immense bâtiment s’est vu renaître comme un emporium culinaire dynamique et cosmopolite. C’est devenu un lieu bien apprécié des Malinois pour goûter aux cuisines du monde à prix raisonnables. Assurez-vous d’arriver à midi car les chaises et les canapés confortables devant les stands sont vite pris d’assaut

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Pas étonnant quand vous pouvez choisir parmi des spécialités locales – huîtres, croquettes de crevettes, et bien sûr frites – à de des plats exotiques du Mexique, de Méditerranée, du Maroc, d’Afrique du Sud, et même des tourtes irlandaises maison. Pour les boissons, choisissez du café barista, des smoothies aux fruits, des bières artisanales belges ou des vins biologiques. Après votre repas, prenez l’escalier pour aller découvrir des boutiques durables et des espaces tranquilles pour le coworking.

Schockaert

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A Malines, le nom Schockaert est associé à fromage. Fondée il y a plus d’un siècle par l’arrière grand-père de Sophie et Ann Schockaert, la fromagerie emblématique de ces deux sœurs occupe le rez-de-chaussée d’une ancienne maison de marchands sur la rue commerçante principale, IJzerenleen. Une gamme tentante de plus de 220 fromages différents y est stockée. À l’origine, c’était une laiterie classique, vendant des œufs et du lait livrés en cariole à cheval aux alentours, aujourd’hui, elles ont également un choix de charcuterie flamande traditionnelle.

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La plupart des fromages sont bios, et depuis longtemps, les Schockaert entretiennent des relations avec de nombreux agriculteurs des environs. Deux spécialités locales à ne pas manquer sont le Brouwerskaas, fromage de lait caillé additionné de bière brassée à Malines, et Mechelier, un fromage de vache dont la peau est frottée avec une puissante Trippel Ale.

Marchés
Le marché du samedi

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Le samedi matin, tous les Malinois vont au grand marché hebdomadaire qui anime la Grand-Place historique bordée de demeures médiévales et baroques, avec en fond l’imposante cathédrale gothique, un côté entièrement occupé par le palais de la mairie du 16ème siècle et le beffroi. Les stands du marché sont remplis d’une abondance de produits fermiers locaux comme les endives, les asperges germées, et aux stands de volaille être sûr de regarder dehors pour le “Coucou de Malines”, le célèbre poulet distingué à ses plumes noires et blanches que vous trouverez au menu des restaurants gastronomiques de toute la Flandre. Il y a une multitude de bars populaires tout autour de la place, idéal pour prendre un verre au soleil et goûter la Gouden Carolus, la bière signature de la brasserie locale Het Anker. ©Visit Mechelen


Every Saturday morning you will find Mechelen townsfolk passing through its bustling weekly market on the Grote Markt, the city’s landmark square lined with elaborate medieval and Baroque mansions, a towering Gothic cathedral in the background, one side taken up entirely by the palatial 16th century town hall and belfry. The market stalls are piled high with a cornucopia of locally-farmed products like endives, sprouts asparagus, and at poultry stands be sure to look out for the Mechelse Koekoek, the famous Mechelen chicken known as a ‘cuckoo’ for its distinctive black and white feathers that you will find on gastronomic restaurant menus all over Flanders. And the Grote Markt is surrounded by lively bars, the perfect place to grab a sunny pavement table try a glass of the signature Gouden Carolus beer made at the local Het Anker brewery.

Espace vert
Sentier de la Dyle
Autrefois, le chemin de halage traditionnel longeait la berge fluviale et servait au passage des chevaux qui tiraient les péniches, aujourd’hui souvent transformés en pistes cyclables.

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©Visit Mechelen

Mais les visiteurs de Malines sont surpris de découvrir au centre ville un sentier futuriste qui flotte au dessus de la rivière Dyle. Pour une immersion écologique sympa, commencez par une promenade à travers le Kruidtuin, des jardins botaniques datant du XIXème siècle reconvertis en un parc public verdoyant entrelacé de lacs et de jardins fleuris qui accueille un grand festival de musique en été.

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©Visit Mechelen

Une belle surprise attend les promeneurs la première fois qu’ils empreintent la passerelle flottante : elle commence au parc par le pont Fontein et suit la rivière jusqu’au centre-ville . Passez sous l’ancien pont Hoog pour arriver devant un métissage de bâtisses contemporaines et historiques, traversez le pont piétonnier Lamot qui rejoint l’ancien marché aux poissons, puis profitez d’un verre au bord de l’eau sur la terrasse du Brown Cafe le plus authentique de Malines, “De Gouden Vis”.

En dehors de la ville
Batteliek
Mettez vos chaussures de marche pour une randonnée de 4 kilomètres ou louez un vélo à la gare de Malines pour suivre le chemin de halage pittoresque le long du canal de Vaart jusqu’au paisible hameau rural de Battel.

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Vous ne pouvez pas manquer un panneau indicant l’unique brasserie artisanale Batteliek, établie dans ce qui était autrefois l’église du village. Toutes les bières Batteliek, les jus de fruits et le gin artisanal y sont fabriqués. Le décor amusant et pittoresque a comme thème le “Monty Pythonesque”, et des cuves ultramodernes sont installées au fond de la brasserie, la cuisine propose un choix savoureux de pizzas et de burgers, de cheesecakes et de brownies.

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Ouverts il y a à peine un an, ils ont déjà inventé 15 bières différentes, dont 7 en fût. Les amateurs peuvent s’inscrire à un atelier de brassage tandis que les brasseurs tsiganes plus ambitieux sont autorisés à venir créer leurs propres recettes. Alors que les habitants aiment le Pilsner belge classique, essayez les bières inhabituelles comme un stout pâtissier inoir et doux, ou un Porteur à l’arôme de café.

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OU BOIRE ET MANGER
Lux 28
Nouveau venu sur la scène de divertissement Malinoise, le complexe Lux a ouvert ses portes en octobre 2021 dans un opulent hôtel particulier à colonnades construit en 1831.

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Il abrite l’ Arthouse Cinéma Lumière au rez-de-chaussée et le Lux 28, un bar cool au 1er étage qui donne la sensation d’être dans un club privé. Une adresse secrète pour les amateurs de cinéma local, parfois repérée par les touristes curieux, où on peut boire des bières artisanales, du vin et des cocktails accompagnés de tapas. C’est aussi un lieu consacré à des expositions d’artistes locaux et à de petits concerts futurs.

The Chick

The Chick est un restaurant gastronomique qui surprend de A à Z par son décor et sa cuisine. Logé dans un édifice du 16ème siècle à deux pas de la Tour St Rombaud, le chef ne propose pas de menu écrit mais les gourmets avisés lui font confiance pour ses menus surprise.

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Sa cuisine créative utilise des produits locaux comme les escargots de Namur, le merlu de la mer du Nord et le homard cuit en risotto onctueux, complimentée par une vaste carte de vins cosmopolites. Un escalier raide descend à un bar à vin voûté très cosy, et ses fromages sont affinés dans une ancienne cave médiévale.

Het Anker Brasserie

Cette vénérable institution indépendante propose aux visiteurs une visite de la brasserie, un hôtel discret où séjourner, des dégustations de ses bières et du whisky qu’elle distille sur place.

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©Visit Mechelen

Et pour goûter les classiques de la cuisine locale, il y a aussi le restaurant confortable, qui propose des plats cuisinés avec des bières Het Anker, un menu accord mets et bière, et du pain et des fromages faits avec de la bière! Ne manquez pas le ragoût de bœuf flamand mijoté à la bière Gouden Carolus Classic, servi avec des frites et des “chicons”, des endives braisées et le fameux poulet “Coucou de Malines” dans une sauce crémeuse aux asperges avec des croquettes de pommes de terre.

HOTEL ARTISTIQUE
L’Hôtel Martin’s Patershof

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Dissimulée dans une ruelle tranquille à côté de la rivière Dyle se dresse une imposante église néo-gothique en brique rouge, où étonnamment les taxis s’arrêtent pour déposer les voyageurs connaissant cet endroit exclusif pour séjourner à Malines. Désormais convertie en un hôtel-boutique de luxe, les clients peuvent y choisir une chambre confortable dans l’annexe moderne ou flamber dans l’une des suites somptueuses de l’église principale, avec ses vitraux, ses voûtes et ses piliers en pierre sculptée. La plus grande surprise est la salle de petit déjeuner majestueuse avec son retable fastuex et ses peintures religieuses.

SUR LES ROUTES DE L’ART A GAND PAR JOHN BRUNTON

INTRODUCTION
La première impression que l’on ressent en arrivant à Gand, est qu’elle projette tout ce que l’on peut attendre d’une ville d’art flamand médiévale classique, à l’architecture remarquablement préservée.

Une promenade romantique au bord de la Lys, où de somptueuses Guildes, Maisons des Corporations et demeures privées de marchands bordent les quais Graslei et Korenlei, vous ramène à l’époque du Moyen-Âge, quand la ville était l’une des plus riches et des plus cultivées d’Europe. L’ancienne ligne d’horizon de Gand est marquée par deux bâtiments phares qui se font face : le beffroi de la ville, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, et l’imposante tour de la cathédrale Saint-Bavon, de style gothique flamboyant, qui abrite des trésors comprenant des chefs-d’oeuvre à couper le souffle, peints par les frères Van Eyck il y a près de six siècles. Mais Gand est avant tout une ville d’art surprenante, avec aussi des côtes excentriques et provocants à decrouvir. Pour la visiter, prenez votre temps pour arpenter tranquillement cette destination assez méconnue. Vous y trouverez des musées d’art moderne et de design d’avant-garde, des galeries privées d’art contemporain et des oeuvres de Street Art éblouissantes. Sortez du centre historique pour découvrir des lieux branchés ouverts dans les anciens docks industriels reconvertis en quartiers artistiques alternatifs. De ville classique, elle est toujours à la pointe de nouvelles tendances en matière de gastronomie, d’écologie et d’initiatives éthiques. Soyez prêts à vous laisser surprendre par la diversité gantoise !

À voir absolument
L’adoration de l’agneau mystique

Art in Flanders ©Dominique Provost


Lorsque l’on évoque la réputation de Gand comme l’une des villes d’art les plus renommées d’Europe, un chef-d’œuvre de la peinture vient immédiatement à l’esprit : L’Adoration de l’agneau mystique. Réalisée en 1432 par les frères Hubert et Jan van Eyck.

L’Adoration est l’une des œuvres d’art majeures du monde. Elle s’étend sur 18 panneaux de chêne, formant un retable monumental au cœur de l’imposante cathédrale gothique Saint-Bavon, bâtie entre le 15ème et 16ème siècle. S’émerveiller devant ces scènes bibliques évocatrices a toujours été émotionnel pour tous. Aujourd’hui pourtant, une alternative de réalité virtuelle est proposée aux amateurs de culture pour faire l’expérience d’un voyage multimédia futuriste d’une heure. Cette aventure peu commune commence dans la crypte, où les visiteurs mettent des casques spéciaux qui les font remonter dans le temps à l’aide d’hologrammes et d’avatars. A la fin, la visite virtuelle s’achève dans le présent, quand les visiteurs enlèvent leurs casques et peuvent se recueillir silencieusement devant cette œuvre d’art unique et fascinante. Au fil des siècles, l’Adoration a été volée sept fois, transportée à Paris, confisquée par les nazis sur ordre du général Goering pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais aujourd’hui, réservez bien à l’avance pour être sûr de pouvoir admirer l’une des peintures les plus convoitées du monde lors de votre séjour à Gand.

SMAK


A Gand, le monde de l’art ne se limite pas à la peinture des vieux maîtres, des primitifs flamands ou des précieuses oeuvres religieuses des églises. La ville possède un musée du design d’avant-garde, actuellement fermé pour cause de rénovation, des galeries privées de nouvelle création alternative et le S.M.A.K., le usée municipal d’art contemporain, situé dans les anciens locaux du casino gantois. Le musée est un peu décentré mais facile à atteindre en bus ou en tram pour découvrir un lieu différent qui propose un programme audacieux et rebelle pour présenter des expositions temporaires régulièrement renouvelées et provocantes.

©Visit Reeks

Le SMAK possède également l’une des plus importantes collections d’art contemporain de Belgique, avec des oeuvres exceptionnelles d’artistes appartenant à des mouvements tels que Cobra et Arte Povera. Une nouvelle annexe pour agrandir l’espace d’exposition devrait être construite prochainement. Le SMAK a d’abord été une aile contemporaine du Musée Royal des Beaux-Arts, le plus ancien de Belgique, situé à proximité, où les amateurs d’art doivent se rendre pour admirer des oeuvres datant d’il y a 6 siècles jusquà notre période contemporaine. Une occasion unique de voir des chefs-d’œuvre, de Bosch, Breughel et Rubens à Magritte et Ensor, Delvaux et Rik Wouters.

Joyaux cachés
Huis van Alijn


La plupart des grandes maisons médiévales de marchands qui s’échelonnent le long du Kraanlei, célèbre quai pittoresque a fait place à des restaurants, des bars et des boutiques à la mode, mais en franchissant la porte en bois très discrète de la Huis van Alijn -la maison d’Alijn- vous repartez pour un voyage dans l’histoire de la ville florissante pendant plusieurs siècles.

Juste au-dessus de l’arche d’entrée se trouve une sculpture religieuse de 1363 qui précise qu’il s’agissait à l’origine d’un hospice où l’on soignait les malades et les personnes âgées de la ville.

©VisitReeks

Aujourd’hui, les bâtiments blanchis à la chaux donnant sur une cour ensoleillée ont été transformés en une reconstitution parfaite, nostalgique et kitsch de la vie au XXe siècle, irrésistible pour les enfants et divertissante pour les adultes. Et comme c’est de rigueur à Gand, le musée comprend un véritable estaminet authentique où vous pourrez déguster des bières locales et des spécialités culinaires comme la célèbre moutarde locale Tierenteyn, pour accompagner fromages et de saucisses fumées.

L’Allée des Graffitis
Il n’est pas non plus étonnant de découvrir un autre côté artistique que Gand propose fièrement : être une ville favorable à l’art du graffiti mural, où les artistes de rue sont les bienvenus et même encouragés pour laisser libre cours à leur créativité dans des zones sélectionnées du paysage urbain.

Alors qu’il existe plus de 500 graffitis disséminés dans toute la ville, cette “galerie” en plein air, zone franche officielle et alternative, se situe juste au cœur du centre historique. Elle couvre les murs de la Werregarenstraat, une rue piétonnière étroite connue de tous comme l’Allée des Graffitis. Ce projet concret est dédié aux artistes de rue depuis 1995, les peintures murales sont sans cesse réinventées par des tagueurs essentiellement Gantois spécialisés dans la technique de la peinture à l’aérosol.

Episodiquement, les murs sont repeints en blanc, donnant à une nouvelle génération de graffeurs une surface vierge pour de nouveaux designs. Ceci-dit, les artistes n’ont pas d’horaire fixe, et du jour au lendemain, de nouvelles peintures peuvent apparaître car c’est une galerie en perpétuel mouvement. Les visiteurs peuvent suivre des visites officielles d’art de rue organisées par l’organisation Sorry Not Sorry, mais c’est bien plus divertissant de se ballader au hasard dans les rues et faire ses propres découvertes de tags comme “La Cour des Lions” dans la rue Prisenhof ou “Un calamar nommé Sébastien” dans la rue Sleepstraat.

019
Le nouveau quartier branché de Gand est dans une zone très différente du centre ville historique, un mélange funky de bâtiments industriels et contemporains des anciens docks. De vastes usines et entrepôts industriels ont été convertis en microbrasseries, théâtres, centre commercial, ainsi qu’en logements sociaux modernes et avant-gardistes, en écoles et en centres communautaires. Les anciennes structures ont été repensées et réhabilitées en un agréable espace de loisirs, de sport et de détente, le verdoyant Parc du Capitaine Zeppo.

©Paul Barsch

Une des vieilles grues entourant le port et le canal deviendra une tour d’observation pour contempler ce paysage insolite. Et juste au bord de l’eau, un bâtiment discret en briques rouges, autrefois une ancienne usine de soudure, abrite le projet innovant 019, un centre expérimental pour une coopérative d’artistes locaux qui allie architecture, graphisme et art visuel.

©Lynn Delbeecke

Il y a aussi un restaurant éphémère expériental, Eat This, dirigé par l’artiste Stephanie Van der Velds, qui décrit l’espace et sa cuisine comme une installation continue de son travail.

Les gourmets locaux
Ginderella
Le gin est d’une certaine façon associé à la Flandre, où la modeste baie de genièvre a été distillée pour la première fois il y a environ 8 siècles en un alcool caractéristique du monde des spiritueux.

Mais la mode actuelle des distillateurs artisanaux créatifs est beaucoup plus récente et le Ginderella, au nom emblématique, n’a été lancé qu’il y a dix ans par deux frères excentriques, Jan et Geert Heynemann. Ecologistes passionnés, ils ont créé des recettes de gin qui n’ont rien à voir avec les autres gins connus sur le marché. Ils se sont donné la mission de transformer la nature urbaine sauvage de Gand en un jardin pour créer des gins uniques à base de plantes. Pour ce faire, ils parcourent les rues de la ville et la campagne environnante à la recherche d’ herbes envahissantes mais comestibles telles que la Renouée du Japon, l’Herbe-à-Robert, le Petit Cresson et la Berce du Caucase, puis les distillent à l’aide d’une recette secrète composée de genièvre, de plantes médicinales, d’épices et d’herbes aromatiques.

©Schermafbeelding

Geert est également conseiller écologiste de la ville de Gand, et les amateurs de gin intéresssés peuvent se joindre à lui pour une expédition de recherche de plantes uniques dans les sous-bois denses et les jardins potagers de la réserve naturelle de Bourgoyen, située à proximité. A la fin de l‘aventure botanique, place à une dégustation bienvenue de leur fameux Ginderella et de leurs surprenants vermouths artisanaux.

Het Hinkelspel

Les gastronomes gantois prennent le développement durable au sérieux, avec de nombreux supermarchés bio, une journée “Thursday Veggie Day” est consacrée à la promotion de l’alimentation végétarienne, et un conseil municipal de l’alimentation innovant qui défend des idées novatrices telles que la réutilisation et la redistribution des restes de repas dans les restaurants. Mais les véritables pionniers se trouvent au bord d’un canal endormi, dans une ancienne usine textile.

C’est là que la laiterie gantoise Het Hinkelspel a commencé à fabriquer sa délicieuse sélection de fromages de vache et de chèvre au lait cru en 1984, une coopérative biologique toujours approvisionnée par les deux mêmes producteurs laitiers. Aujourd’hui, les locaux sont connus sous le nom de Marché de Lousberg. Les maîtres-fromagers ont été rejoints par des agriculteurs locaux qui viennent vendre leurs fruits et légumes à kilomètre zéro, un boulanger et un boucher artisanaux. Une cantine conviviale sert aussi chaque jour des plats, des soupes et des gâteaux faits maison à partir de produits du marché.

Ne manquez pas de goûter le délicieux fromage Van Eyck, créé en l’honneur de l’artiste et le mariage parfait d’un gouda au lait de chèvre vieilli et un verre de la bière Lousberg Blonde Tripel, brassée de manière artisanale.

Espace vert
Theresia

©Alabaster Plume

Un imposant mur de briques rouges longe la rue Theresia, cachée dans un quartier résidentiel endormi, et peu de touristes sont assez curieux pour franchir une ancienne porte en bois discrète pour découvrir ce qui se cache derrière. Cette porte anodine s’ouvre sur un autre lieu unique qui confirme la réputation de Gand en tant que pionnière de la culture décalée. Le vaste terrain situé derrière le mur abrite l’ancien couvent de Theresia, fondé il y a 363 ans pour un ordre de religieuses qui ont fait voeu de silence. Abandonné depuis 2007 pendant 15 ans, jusqu’à ce qu’il ait récemment retrouvé une nouvelle vie en tant que lieu communautaire alternatif pour les arts visuels et du spectacle, les projections de cinéma, les ateliers communautaires et, bien sûr, un espace bar-restauration informel et convivial.

©Alabaster Plume

Les terrains couverts de végétation sauvage sont ouverts de juin à septembre comme jardin à bière et lieu de concerts décontractés, avec des chaises longues à disposition et une minuscule chapelle déconsacrée servant de bar, tandis qu’à l’intérieur du couvent se tiennent des expositions d’art. Les cuisines sont utilisées soit pour des pop-ups gastronomiques, soit pour la cuisine collective du quartier.

Marchés
Marché aux puces de Saint-Jacques

C’est une ville où des marchés différents ont lieu chaque jour de la semaine. Le marché chaotique du vendredi s’étend sur la grande place Vrijdagsplatz -square du vendredi- , où des marchands braillards vendent des saucisses, des fromages, des poissons de la mer du Nord et des fruits de mer tandis que d’autres marchés spécialisés dans les livres, les oiseaux, les fleurs, l’art et l’artisanat ont tous leur emplacement et journées différents. Mais il ne faut surtout pas rater les irrésistibles bonnes affaires du marché aux puces de Sint-Jacob, où tous les vendredis, samedis et dimanches matins, un amas incroyable de bric-à-brac s’étale sur les trottoirs pavés de l’ancienne place devant l’église Saint-Jacques. Cette grande église médiévale est l’une des étapes officielles pour les pèlerins qui se rendent à Saint-Jacques-de-Compostelle. Le marché bariolé propose d’un côté des antiquités de luxe, objets en cristal ancien, porcelaines rares et dentelles vintage, en passant par les enseignes rétro et les ours en peluche de collection.

De l’autre côté, la place est également bordée de friperies, de galeries d’art et de cafés bruns typiques comme Afsnis, parfaits pour déguster un bol de soupe maison ou un verre de bière trappiste de Chimay. C’est dans ce quartier bohème qu’ont débuté les Fêtes de Gand, durant l’été hippie de 1969. Depuis lors, un grand festival populaire de musique de tous genres se tient sur 10 jours en juillet dans toute la vieille ville rendue piétonne pour cet incroyable évènement.

En dehors de la ville

©MDD

Le Musée Dhondt-Dhaenens
Les anciennes rues médiévales de Gand se substituent rapidement aux paysages bucoliques de la campagne flamande environnante,en commençant une balade à vélo pittoresque d’une heure. En suivant la vallée sinueuse de la Lys la route arrive devant l’impressionnant bâtiment minimaliste en verre et en béton blanc qui abrite le Musée Dhondt-Dhaenens.

©MDD

Cette fondation privée est installée dans un édifice emblématique de l’architecture moderniste belge, construite il y a 55 ans initialement pour abriter la collection privée d’art flamand du XXe siècle du couple des fondateurs, comprenant entre autres, des oeuvres de James Ensor et des frères Gustave et Léon de Smet.

©MDD

OU BOIRE ET MANGERAujourd’hui, après les récentes rénovations du musée et de nouvelles extensions, le jardin verdoyant accueille des expositions temporaires d’art de pointe complétées par la collection personnelle permanente de sculptures d’avant-garde et un centre actif pour les artistes en résidence.

OU BOIRE ET MANGER
Le Bal Infernal
Un autre concept excentrique typiquement gantois, ce café-librairie relax vendant des livres d’occasion est une institution culturelle donnant sur la grande place Vrijdagstag depuis plus de 30 ans.

Autrefois un bar extravagant fréquenté par les fêtards de fin de soirée, les intérieurs confortables ressemblent maintenant à une caverne d’Ali Baba d’étagères bordées de livres, où les clients décontractés circulent à leur guise entre les tables, commandent une bière d’abbaye belge avec des grignottes, une soupe de légumes frais, un cocktail maison ou un grand cappuccino et des biscuits faits maison. Si vous apportez un livre que vous avez déjà lu, vous pourrez même l’échanger contre un autre de votre choix.

Dok Brewing Company

©VisitReeks

Dimitri Messaens aime inventer de nouvelles bières artisanales, et chacune des 150 bières est une création unique destinée à une seule cuvée et ne sera plus jamais refaite. Ainsi, lorsque vous voyez des étiquettes aux noms et designs loufoques comme Whats Hop Dok, Just Married, My Own Private Idaho ou Respect Your Elders, commandez rapidement avant que la cuve soit vide ! Les habitués peuvent être assurés que leur deux bières signature Dok, “13”, une Pilsner primée et “Gentse Pale Ale”, leur version de l’IPA, seront toujours sur la liste des boissons. Installée dans un vaste entrepôt industriel des anciens docks de Gand, cette microbrasserie funky sert également de délicieux barbecues irrésistibles.

Publiek

Le chef Olly Ceulenaere est le symbole parfait de la scène culinaire caractéristique de Gand. Ce chef sympathique est passé du mouvement audacieux et rock & roll “des Flemish Foodies” à la reconnaissance satisfaisante d’une étoile Michelin, sans sacrifier à aucun de ses principes : durabilité, produits de saison et locaux à km zéro, déchets minimaux, informalité et surtout, originalité

Le menu de son restaurant Publiek change à chaque repas, dans une atmosphère confortable et décontractée, où les plats vont de l’anguille fumée du chou croquant garni d et de panais ou de harengs marinés recouverts de petits radis, de fèves et d’algues fumées.

HOTEL ARTISTIQUE
Comic Art Hotel
2023 est l’année de la BD à Gand. Dédié à ce que les fans de BD aiment appeler le Neuvième Art, un nouveau musée vient d’ouvrir ses portes, offrant aux visiteurs la chance de découvrir les secrets de leurs personnages préférés comme Astérix et Obélix ou les Schtroumpfs espiègles

Dans le même bâtiment, anciennement une immense école adjacente au Couvent médiéval des Augustins, les fans peuvent déjà réserver leur séjour au nouveau Comic Art Hotel dont les chambres sont toutes décorées de fresques audacieuses, peintes sur le thème de la BD, illustrant Corto Maltese d’Hugo Pratt ou même Lucky Luke.

SUR LES ROUTES DE L’ART A BRUGES PAR JOHN BRUNTON

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©Jan Termont

INTRODUCTION
Il est bien difficile d’imaginer une ville d’art flamande aussi chatoyante que Bruges. Cette ville séduisante accueille des voyageurs du monde entier, attirés par la beauté irrésistible des canaux pittoresques enjambés par d’anciens ponts en pierre, des maisons médiévales admirablement préservées et des demeures flamboyantes, le charme de ses ruelles pavées, telles un dédale romantique aux habitations aussi mignonnes que des maisons de poupée, d’édifices publics, d’églises et de monuments historiques spectaculaires qui ont été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1998

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Le riche héritage artistique de Bruges remonte à son âge d’or au Moyen-Age, quand sa réputation était d’être une des villes les plus opulentes d’Europe, où la promotion de l’art et de la culture était favorisée par l’accumulation de fortunes dues au commerce florissant d’alors. Mais ce n’est aussi qu’un aspect de la ville comparé à ce qu’elle offre si le visiteur prend le temps de regarder au-delà de sa façade pittoresque et de passer quelques jours à y flâner pour en découvrir la vie locale. L’étonnant centre culturel Concertgebouw, qui ne passe pas inaperçu par sa couleur rouge intense, symbolise l’architecture moderne de la ville. Ce n’est qu’un petit aperçu du renouvellement impressionnant du paysage urbain et pour découvrir toutes les nouveautés contemporaines du centre-ville, il suffit de télécharger et de suivre la nouvelle application Route App de l’office de tourisme, Oooh! Bruges. Pour ce qui est bien manger, à part les populaires et immanquables moules-frites, Bruges possède l’une des scènes gastronomiques les plus dynamiques de Flandre, de la haute cuisine étoilée au guide Michelin aux restaurants alternatifs revisitant des plats traditionnels.

A voir absolument

Le Musée Groeninge

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Bien que situé sur le site d’une abbaye médiévale, le Groeninge est un musée avec un objectif résolument tourné vers l’avenir, avec des aides interactives multimédia de pointe pour que le public puisse mieux apprécier une collection d’art mondiale qui couvre environ 6 siècles de peinture flamande. Dans les premières salles, les chefs-d’œuvre de Jan van Eyck, Memling et Bosch sont de véritables chocs visuels. En suivant le parcours du musée, les visiteurs sont tous saisis d’émotion devant ces merveilles inoubliables et fascinantes de beauté peintes par Breughel le Jeune, en continuant par la période de la Renaissance et l’époque baroque, les oeuvres majeures du XXe siècle de Magritte, Delvaux, Ensor et Rik Wouters, ainsi qu’une collection unique des œuvres imprimées surréalistes de Marcel Broodthaers.

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A part les expositions temporaires régulières, il existe des projets à long terme ambitieux pour l’année 2025 avec la ville qui prévoit d’ouvrir BRUSK, un haut lieu artistique pour les jeunes artistes, une nouvelle salle d’exposition innovante, tout en rendant le site du musée écologiquement durable.

Église Notre-Dame

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En entrant dans la majestueuse église notre-Dame, la 1ère impression que donne l’atmosphère est que son style gothique est assez austère et nu. Une ancienne peinture représentant l’intérieur est exposée à l’entrée de la nef et son aspect ne semble pas avoir changé au cours des siècles. Mais l’émotion monte après avoir passé les premiers exemples de peintures primitives flamandes, puis les tombes médiévales assez impressionnantes de Marie de Bourgogne et de son père, Charles le Téméraire. C’est là que les visiteurs arrivent à un coin sombre dissimulant la précieuse statue de marbre blanc de la Vierge à l’Enfant créée par Michel-Ange en 1504.

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Achetée par un riche marchand brugeois, elle fut la seule œuvre du maître qui ait jamais quitté l’Italie de son vivant. Cette sculpture inestimable a disparu 2 fois, volée par Napoléon et exposée à Paris, puis dérobée de nouveau pour la collection personnelle d’Hitler. avant d’être acheminée vers l’Allemagne nazie mais interceptée à temps par l’équipe de récupération des monuments de l’armée alliée avant qu’elle n’atteigne sa destination. Même s’il y a toujours du monde juste devant ce magnifique chef-d’œuvre de la Renaissance pour en prendre des photos avec leur portable, certains préfèrent l’admirer un peu en retrait pour en apprécier l’intensité et le charisme, ce qui devient alors une vraie expérience émotionnelle.

Les Joyaux Cachés
Concertgebouw Brugge

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©Jan Darthet

Construite pour commémorer le couronnement de Bruges comme capitale européenne de la culture en 2002, cette étonnante salle de concert reste le symbole d’une ville moderne contrastant avec son héritage médiéval. Un des meilleurs plans pour apprécier son architecture unique est d’assister à l’une de ses représentations, mais il y a également une visite très intéressante des coulisses, le circuit du Concertgebouw, presque tous les jours. Le parcours passe par des escaliers étroits normalement réservés au personnel, et vous fait passer devant ce qui ressemble à des cloches de carillon mais qui sont en fait des haut-parleurs haute gamme de dernier cri . Ce centre multi-culturel propose des activités de toute sorte : expositions permanentes et temporaires, une salle pour visionner des vidéos de concerts ou des films conceptuels sur le son, accéder tout en haut de l’auditorium pour avoir une vue plongeante même si un concert ou une répétition est en cours.

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©Jan Darthet

Vous arrivez ensuite à l’espace ludique de la Sound Factory, que les enfants adorent car ils peuvent jouer avec des tubes métalliques pour créer de curieux sons musicaux. Dans la salle psychédélique Omni, ils peuvent s’amuser à composer un morceau de musique avec l’instrument de leur choix en manipulant un appareil en forme de champignon. Dans ce centre, la musique est omniprésente, même en arrivant sur la terrasse du toît où se trouve un ensemble de cloches de carillon que vous pouvez faire sonner vous-même.

Le Domaine Adornes
En déambulant dans les étroites ruelles pavées qui sortent du centre de Bruges, vous passez les murs blanchis à la chaux qui cachent les jardins idylliques et les chalets du 17ème siècle Elisabeth Zorghe Almshouse – un Godshuis. Puis une étrange tour d’église médiévale en brique surmontée d’une coupole en bois attire l’attention. Cette constrution étrange est sans aucun doute plus ancienne que de nombreux bâtiments de la ville.

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©Adornesdomein

Cette chapelle de Jérusalem a été construite par la riche famille Adornes en 1429, sur le modèle de l’église du Saint-Sépulcre en Terre Sainte. 17 générations plus tard, la même famille possède encore tout le domaine comprenant un musée, des serres, des jardins et même un salon accueillant les visiteurs qui peuvent se servir une tasse de thé ou de café.

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Un promenade dans ce paisible domaine privé évoque des images des Croisés en Terre Sainte et des tournois médiévaux que la famille Adornes organisait, une tradition qui se poursuit aujourd’hui avec les anciennes corporations de tir à l’arc basées le long de la rue. Si le salon des invités avec ses canapés en tartan parait plus écossais que flamand, l’explication détaillée se trouve au musée pour comprendre comment au 15ème siècle Anselm Adornes est devenu un propriétaire foncier aussi puissant en Écosse qu’à Bruges.

Gruuthusemuseum

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Passant sous l’arche majestueuse qui se dresse sur la rive du Dijver, les promeneurs se retrouvent face à l’opulent palais bâti au XVe siècle par Louis de Gruuthuse. C’est quand même difficile de penser que toute cette richesse et cette splendeur ont été financées par le monopole familial du commerce du “gruut”. C’était une recette magique d’un subtil mélange d’herbes pour aromatiser la bière avant que les brasseurs découvrent l’utilisation du houblon. Le “gruut” était entreposé ici dans un entrepôt, ce qui l’a amené à changer leur nom de famille en Gruuthuse. Même aujourd’hui,visiter le dédale des pièces sur les trois étages du palais donne l’impression de passer un petit moment privilégié de la vie somptueuse de la noblesse jadis à Bruges. Comme les grands marchands de Venise et leurs “palazzi” majestueux, la famille Gruuthuse a utilisé sa richesse pour promouvoir le culture et les arts à Bruges Une visite de la maison vous entraîne dans l’histoire du 15ème au 19ème siècles, avec une magnifique collection de luxueuses tapisseries flamandes, de dentelles fines, de vitraux gothiques, des porcelaines et des céramiques rares, des instruments de musique et des meubles d’époque.

Marchés
Marché du mercredi

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Une des plus grandes places de Flandre se trouve à Bruges, remarquable par un grand bâtiment administratif de style néo-gothique flamboyant et surtout par l’emblématique et impressionnant beffroi de 83 mètres de haut datant du XIIème siècle. La Grand-Place est toujours très animée par les nombreux bars et les cafés très fréquentés, mais elle vibre spécialement quand le tout Bruges se rend au marché hebdomadaire du mercredi

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C’est l’occasion de trouver son bonheur parmi une abondance de produits locaux de saison, fruits et légumes provenant directement des fermes voisines, un large choix de fromages, de jambons vieillis, de saucisses fumées et autre charcuterie. Les poissonniers sollicitent les clients avec ferveur et bonne humeur, pour acheter leurs poissons pêchés en Mer du Nord, les stands des fleuristes sont éclatants de couleurs… une tranche de vie brugeoise à ne pas rater !

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Et puis, tout le monde craque pour une tentation difficile à éviter : faire la queue devant une “frituur” – une friterie – pour pouvoir déguster une portion de frites croustillantes à souhait, garnies d’une grosse cuillerée de mayonnaise, une institution culinaire populaire !

Gourmets Locaux
Bourgogne des Flandres
Fondée en 1765, cette vénérable brasserie a une agréable terrasse au bord de l’eau, juste en face du musée Groeninge en plein cœur historique de Bruges. Elle porte son nom en l’honneur de l’époque où les ducs de Bourgogne ont régné sur la ville. Toujours brassée sur place, la Bourgogne des Flandres est une bière unique d’un savant mélange de deux bières très différentes: une Lambic qui donne de l’acidité, et la Brown Ox qui l’adoucit.

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La visite de la brasserie ne se fait pas avec un guide, mais avec un casque audio. Tout le monde a aussi l’occasion de discuter et de poser des questions aux brasseurs pendant qu’ils travaillent. A la fin du tour, ceux qui le désirent peuvent se rendre au bar, où sont proposées en dégustation 7 bières pression et un petit menu découverte de fromages de Bruges et de charcuterie.

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Le maître brasseur, Thomas Vandelanotte, explique la philosophie de la brasserie : “nous sommes aussi une brasserie expérimentale, nous inventons toujours de nouvelles recettes et nous sélectionnons quelques petits échantillons que nous faisons goûter aux clients qui viennent nous voir, et qui sait, un de nos tests peut devenir une de nos futures bières signature ».

Diksmuids Boterhuis

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Cette épicerie fine très accueillante s’est ouverte en 1933, et tient son nom au beurre que les maîtres-laitiers produisaient dans leur laiterie à la ville voisine de Diksmuide. La maison du beurre a changé au cours du siècle dernier, de nos jours, elle est dirigée par Isabelle Verhelle pour la 3ème génération consécutive. Elle a abandonné un poste important de directrice d’hôtel pour devenir maître-fromagère dans la petite entreprise familiale. Le magasin ne vend plus seulement du beurre, mais propose un choix de fromages qui changent toutes les semaines en fonction de la saison, avec environ 300 différentes variétés dont des fromages qui proviennent de fermes des environs, comme par exemple Brugge Gold, un fromage de vache produit à Damme à quelques kilomètres, Outlander, un fromage de chèvre en provenance de la petite ville De Haan sur la côte, un vieux Old Brugge ou un fromage fort de Gand comme le Belgian Blue.

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Isabelle travaille aussi avec des artisans-bouchers chez qui elle trouve ses saucisses de type salami. Mais essayez donc sa célèbre salade de morue que ses clients fidèles pensent qu’elle est le meilleur produit de son magasin !

Espaces verts
Beguinage and Minnewaterpark

Fondé il y a près de 8 siècles, le Béguinage Princier Ten Wijngaarde , nom officiel de ce site du patrimoine mondial de l’UNESCO, est un oasis verdoyant bucolique en plein centre historique de Bruges, où pouvoir se relaxer après avoir visité quelques musées et profité de la beauté de l’architecture urbaine au cours de grandes ballades.

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Au printemps, les maisonnettes des Bénédictines qui y résident encore donnent sur des pelouses verdoyantes qui explosent en couleur en un incroyable massif de jonquilles. Un pont étroit sur le canal relie le Béguinage au célèbre parc Minnewaterpark, un endroit idéal et tranquille pour une promenade romantique, un déjeuner dans le restaurant de l’éclectique Château de la Faille ou un pique-nique au bord du Lac d’Amour. Le parc s’étend jusqu’aux remparts de la ville et accueille en été des concerts en plein air.

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TopLeft©Jan Darthet

EN DEHORS DE LA VILLE

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Damme
La campagne commence déjà au pied des anciens remparts qui ceinturent la ville de Bruges. C’est très facile de louer un vélo et de se lancer sur les pistes cyclables qui commencent au Minnewaterpark, d’aller sur la route longeant des cours d’eau, en passant devant de superbes moulins à vent et des prairies verdoyantes en direction de Damme, qui était autrefois l’ancien port de Bruges au 12ème siècle.

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Le trajet de 10 kilomètres longe la rive du Damse Vaart, un canal pittoresque, construit sous Napoléon, qui arrive à la frontière néerlandaise.

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Damme est un grand village élégant et coquet, connu pour ses librairies, son bateau à aubes reliant Damme et Bruges, sans oublier ses microbrasseries artisanales et ses restaurants gastronomiques comme De Zuidkant étoilé au guide Michelin, où les gourmets viennent de loin pour la délicieuse spécialité locale… “paling in’t groen”, anguille au vert, en ragoût persil, épinards et orties.

OU BOIRE ET MANGER
L.E.S.S.
Restaurant étoilé au guide Michelin, le L.E.S.S. est dirigé par le chef flamand Gert De Mangeleer qui lui a donné un nom un peu étrange – Love, Eat, Share, Smile mais qui a quand même réussi à proposer une carte gastronomique de haut-niveau très accessible. L’ambiance est cool et décontractée, et les tabourets du comptoir devant de la cuisine sont un must pour avoir le plaisir de regarder la brigade des cuistots à l’oeuvre.

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L’esprit du menu est inspiré de l’idée de partage des plats, que ce soit des tranches d’un steak Tomahawk Holstein, ou d’anguille laquée, une portion de nouilles Dan Dan ou un ceviche de poisson de la Mer du Nord mariné style péruvien. Si les produits sont essentiellement locaux, la cuisine de De Mangeleer est adroitement empreinte d’inspiration tirée de ses voyages en Amérique du Sud et en Asie.

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Goesepitte 43
C’est rare de découvrir ce restaurant discret par hasard, une adresse privilégiée cachée dans une ruelle étroite près de la cathédrale Saint-Sauveur. Le chef Jan Supply propose un menu gastronomique abordable en mettant un accent fort sur les légumes de saison et les coquillages de la mer du Nord.

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Dans sa cuisine, il utilise souvent un four à braise Mibrasa, particulièrement efficace pour faire griller des endives, du chou et des poireaux ainsi que son plat signature de viande maturée. Excellente carte des vins, dont plusieurs étiquettes issues de vignobles belges. La salle du restaurant est assez minimaliste et ne peut accueillir que 20 personnes, il est donc préférable de réserver à l’avance.

Books and Brunch
Cette incroyable “cantina librairie” située dans un coin tranquille juste en face de l’abbaye St-Trudon bâtie au 16ème siècle, a été réouverte par de sympathiques propriétaires Jos et Tabitha Dero il y a une dizaine d’années. Elle accueille les gourmets et les bibliophiles qui peuvent y trouver quelque 5 000 livres d’occasion sur les murs, y compris une section en anglais et d’autres consacrées aux voyages, à la cuisine et aux livres pour enfants. Jos admet que “bien sûr, les livres attirent les gens, mais c’est plutôt la cuisine qui les fait revenir!

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Nous proposons un menu qui comprend des plats biologiques, végétariens, végétaliens et sans gluten afin que tout le monde puisse se sentir le bienvenu ici. » Le service est non-stop du petit déjeuner jusqu’en fin d’après-midi, avec une clientèle mixte de familles, d’ étudiants locaux et des touristes cosmopolites.”

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Difficile de résister au bagel au saumon ou aux gaufres belges au sirop d’érable et au bacon, et leur fameuse Dame Blanche est à tomber par terre. En plus du café barista et des infusions, ils servent du gin et du tonic artisanaux, des bières trappistes et de la limonade maison.

HOTEL ARTISTQUE
Hotel Portinari

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Situé idéalement à côté du complexe culturel de Concertgebouw, cet hôtel convivial porte le nom du célèbre mécène culturel brugeois du XVe siècle, Tommaso Portinari. Toutes leurs chambres sont décorées sur un thème artistique et chacune d’entre elle est dotée d’une peinture emblématique, comme le célèbre tableau du chapeau melon et de la pomme verte de Magritte. Le hall d’entrée est chargé de créations surréalistes, des graffitis funky recouvrent la salle du petit déjeuner et de vieilles cartes postales en noir et blanc de la ville tapissent les parois de l’ascenseur, lui donnant un petit air nostalgique.

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Juste à côté se trouve Nomad, un restaurant spécialisé dans des plats locavores sains et équilibrés avec une empreinte carbone kilomètre zéro.

SUR LES ROUTES DE L’ART A LOUVAIN PAR JOHN BRUNTON

©KarlBruninx

INTRODUCTION
La ville pittoresque de Louvain n’est peut-être qu’à une demi-heure de train de la métropole trépidante de Bruxelles, mais c’est une véritable destination de tourisme gardée secrète avec peu de boutiques de souvenirs en vue.

Elle a malheureusement raté la chance d’être la capitale à la place de Bruxelles au 13ème siècle, mais la création en 1425 de son université, une des plus anciennes du monde, en a fait un important centre d’études des arts et des sciences. Ressemblant à une version flamande d’Oxford et de Cambridge, les anciens collèges universitaires de la ville restent pour la plupart fermés au public, cachés derrière leurs murs de briques rouges, mais un projet ambitieux de journées portes ouvertes se profile pour célébrer le 600e anniversaire en 2025. Par contre,les 50 000 étudiants qui s’installent ici chaque année ne se cachent pas,créant une scène nocturne trépidante et un calendrier dynamique de tous les arts contemporains. Tout cela contraste avec la conscience intense de l’histoire qui imprègne Louvain,de sa grande architecture gothique aux vieux maîtres de l’époque du primitivisme flamand.

À voir absolument

© Rudi Van Beek


Grote Markt
A peine arrivés à Louvain, tous les visiteurs vont directement voir son incomparable Grand-Place, avec ses deux bâtiments emblématiques qui symbolisent à leur manière cette ville surprenante. Si le patrimoine architectural de Louvain a été en grande partie gravement endommagé pendant les deux guerres mondiales,l’Hôtel de Ville gothique du XVe siècle s’en est sorti presque indemne,avec ses tourelles de conte de fées et sa façade ornée de quelques 236 statues intriquées restées intactes. Ses intérieurs fastueux sont impressionnants et bien que l’office de tourisme y organise déjà des visites quotidienne, il est prévu d’en faire une expérience touristique à temps plein. Juste en face se trouve la monumentale église Saint-Pierre érigée il y a dix siècles. Bien que le bâtiment actuel soit dans le même style gothique que l’Hôtel de Ville, il a été reconstruit en partie après les bombardements du printemps 1944.

Les œuvres d’art ont survécu aux dégâts, y compris des merveilles du primitivisme flamand, comme une magnifique sculpture de 1442 de la Vierge et l’Enfant par Nicolaas de Bruyne et une interprétation de la Dernière Cène par Dieric Bouts.

Un guide de réalité virtuelle des vieilles œuvres vues à travers une technologie ultra-moderne est disponible. À partir d’octobre 2023 l’exposition « Dieric BOUTS. Créateur d’Images” présentera une sélection de ses peintures prêtées par des collections du monde entier.

M Leuven
Décrire le musée M Leuven comme une œuvre d’art en soi n’est pas exagéré.

©Robin Van Acker

Au beau milieu d’une rue commerçante animée, les passants se retrouvent devant l’entrée du musée M, une façade à colonnade néoclassique intrigante. Ce bâtiment futuriste de trois étages aux lignes zigzagantes, en verre et en travetin blanc italien a été conçu en 2009 par l’architecte belge Stéphane Beel.Cette juxtaposition de styles est le thème récurrent du musée qui détient une impressionnante collection de 58000 oeuvres.

La sensibilité artistique des visiteurs est constament sollicitée:despeintures médiévales côtoyant des sculptures contemporaines, un chat japonais maneki-neko kitsh exposé à côté d’une statue religieuse de Saint-Antoine de Padoue, une toile abstraite minimaliste à côté d’une peinture romantique du XVIIIe siècle de l’artiste flamand Pieter Jozef Verhaghen. Des expositions temporaires stimulantes sont programmées toute l’année. Prenez aussi le temps de monter sur la terrasse sur le toit pour une superbe vue panoramique de la ville.

Joyaux cachés
Art urbain


A Louvain,le street art est pris très au sérieux comme programme municipal à long terme en encourageant les jeunes artistes locaux,qui n’ont rien à voir avec les graffitis sauvages qui dégradent les murs des villes d’art. Parcourir la ville à pied est idéal pour découvrir ce street art peu ordinaire, soit en suivant la carte détaillée de l’Office de Tourisme, soit en téléchargeant l’application récente dédiée à ces fresques colorées. Il y a plus de 200 créations murales disséminées dans toute la ville dont 70 œuvres prédominantes dans le centre historique.

Chacun a une préférence personnelle pour une peinture murale, mais il y en a deux qui valent vraiment la peine de chercher:”La ligne rouge” peinte par des écoliers du quartier et l’incroyable radiateur de Bisser, l’artiste graffiteur favori des habitants et bien connu sur la scène internationale.

STUK

©ToerismeLeuven


A dix minutes de l’Hôtel de Ville et de l’église Saint-Pierre, en bas de la rue commerçante Naamsestraat, impossible de rater les lettres géantes style PopArt qui sautent aux yeux devant la façade de ce bâtiment néogothique. C’est ici que se trouve le centre multimédia de la Maison de la Danse,Sons et Images connu de tous par son acronyme flamand,STUK, l’endroit branché d’une scène culturelle très dynamique dédiée à toutes les expressions artistiques,sans oublier le bar-café!La programmation change chaque semaine, proposant aussi bien une performance de danse contemporaine qu’un concert de musique électronique,une installation vidéo surréaliste,une soirée techno.

©Joeri Thiry

Pour l’instant,tout le monde attend impatiemment sa grande réouverture, prévue pour l’été après une rénovation majeure.

Le Petit Béguinage

©KarlBruninx

Étape touristique incontournable, le Grand Béguinage est une immense communauté close d’habitations fondée pour des ordres de religieuses et des travailleurs laïcs au 13ème siècle. Elle a une allure de petit village avec un labyrinthe de jardins, de courettes et de maisons typiques, maintenant principalement habitées par des étudiants. Mais pour suivre un parcours différent,il faut aller de l’autre côté de la ville dans le quartier de la célèbre brasserie Stella Artois, actuellement en travaux pour un remaniement urbain et découvrir le Petit Béguinage peu visité, construit à la même époque.

Bordée de petits cottages blanchis à la chaux aux noms évocateurs comme Nazareth, une seule ruelle pavée mène à l’église gothique Sainte-Gertrude, où un porche s’ouvre sur l’ancienne abbaye du même nom et son parc donnant sur la rive de la Dyle.

Les gourmets locaux

Bittersweet

Chaque ville belge a une sélection tentatrice de chocolatiers, mais le plus célèbre artisan chocolatier de Louvain s’est aussi fait un nom pour ses créations provocantes.

©KarlBruninx

Dans une minuscule boutique de la principale rue commerçante qui va de la gare au centre-ville, Bittersweet est moitié showroom, moitié laboratoire pour expérimenter les créations artistiques faites à la main qui reculent les limites du goût, des couleurs et des formes.

Un praliné jaune surréaliste ressemblant à un Lego est appelé Héroïne, tandis que d’autres chocolats populaires sont nommés Skull, Espresso Yourself, Robotski, Corn Porn et Brainfood. Les clients séduits par l’originalité de cette humble praline revisitée peuvent aussi s’inscrire à un cours pratique de fabrication de chocolat à l’arrière de la boutique.

©Nastya Kovalenko

La Brasserie De Coureur
Bart et Ine Delvaux sont devenus des brasseurs enthousiastes de bières artisanales chez eux quand ils vivaient à Chicago, et de retour en Flandre ils ont décidé de changer de vie et d’ouvrir leur propre microbrasserie dans la banlieue de Louvain.Il leur a fallu un an pour convertir un ancien atelier de voiture en un cabanon cool, dissimulé derrière une porte couverte de graffitis colorés. Depuis 2020, Bart a créé plus de 50 petites bières différentes -une IPA américaine, une gueuze aigre,une stout chocolaté, une tripel blonde.Leurs bières sont uniquement servies du fût pour que les fans de bière viennent les goûter sur place comme pour un pèlerinage à la brasserie.

Il y en a toujours 9 ou10 en dégustation. Pour grignoter, ils vendent les délicieuses saucisses du boucher du coin, mais les clients peuvent aussi apporter leur propre picnic ou commander à manger per une app de livraison.

Espace vert
Le jardin botanique

©Monique Van Endert

Les origines du jardin botanique historique de Louvain remontent à 1738 quand un professeur de l’Université de médecine a commencé à cultiver des plantes et des herbes pour ses recherches. Aujourd’hui encore,une impressionnante variété de plantes exotiques, d’herbes parfumées et de fleurs multicolores peut être visitée. Au quotidien,ce paisible oasis d’espaces verts est devenu le parc non officiel de la ville, populaire pour parmi les habitants et les touristes pour une partie de picnic. Après avoir passé un grand porche majestueux ils peuvent se balader le long des étangs ornementaux,d’un petit lac et à travers des lopins d’herbes exotiques, des serres humides de jungle tropicale et voir des expositions temporaires d’art et de sculpture dans l’Orangerie.

©Monique Van Endert

Les jardins sont particulièrement remarquables en mars lorsque les jonquilles fleurissent,suivies par les cerisiers en avril, et en mai la glycine recouvrant le mur de l’Orangerie explose en d’intenses nuances de pourpre.

Marchés
Le marché du samedi
Le marché alimentaire central de Louvain se tient tous les vendredis matins sur l’immense place Ladeuzeplein en face de la bibliothèque universitaire, mais ceux qui savent qu’il existe un marché occasionnel très différent attendent le lendemain pour faire leurs courses. Installé sur la place Mathieu de Layens,dans la rue de Bruxelles et les petites rues autour de l’église St-Pierre,c’est le point de rencontre préféré des locaux pour faire le tour des stands ou profiter d’une des nombreuses terrasses de cafés.

Les chasseurs de bonnes affaires fouinent parmi les rayons d’artisanat, d’antiquités et de bric-à-brac au milieu des étals de boulangers,de fromagers et des vendeurs de fleurs multicolores.Il y a aussi quelques food trucks tentants où il est bien difficile de résister à un cornet de frites croustillantes et de la mayo ou à un bol d’escargots de mer-ou bulots-servis avec leur bouillon chaud et parfumé,une autre spécialité locale surprenante sans rapport avec les escargots à la française plus connus.

En dehors de la ville
L’Abbaye de ParkUn petit trajet en bus ou en vélo vous mènera du centre-ville à la campagne jusqu’à la stupéfiante Abbaye de Park. Fondée au Moyen Âge par des chanoines prémontés français, ses bâtiments actuels datent principalement du 17ème siècle, entourés d’un vaste domaine de lacs et de forêts, de jardins potagers, de vergers et de prairies où paissent les vaches de l’abbaye où seuls 5 moines vivent aujourd’hui. Le conseil municipal a pris en charge l’entretien des nombreux édifices, qui depuis l’année dernière sont à la fois ouverts au public et fonctionnent comme ils étaient à l’époque médiévale. Pendant que les familles pique-niquent et traînent au bord de l’eau, une visite de l’abbaye vous emmène à travers les cloîtres silencieux ornés de vitraux,l’immense réfectoire des moines avec un superbe plafond decoré de figures en stuc si réalistes qu’ils pourraient être en 3D, la résidence luxueuse de l’abbé et une bibliothèque ancienne. Des expositions d’art sont régulièrement organisées ainsi que des concerts polyphoniques.

Un petit trajet en bus ou en vélo vous mènera du centre-ville à la campagne jusqu’à la stupéfiante Abbaye de Park. Fondée au Moyen Âge par des chanoines prémontés français, ses bâtiments actuels datent principalement du 17ème siècle, entourés d’un vaste domaine de lacs et de forêts, de jardins potagers, de vergers et de prairies où paissent les vaches de l’abbaye où seuls 5 moines vivent aujourd’hui. Le conseil municipal a pris en charge l’entretien des nombreux édifices, qui depuis l’année dernière sont à la fois ouverts au public et fonctionnent comme ils étaient à l’époque médiévale. Pendant que les familles pique-niquent et traînent au bord de l’eau, une visite de l’abbaye vous emmène à travers les cloîtres silencieux ornés de vitraux,l’immense réfectoire des moines avec un superbe plafond decoré de figures en stuc si réalistes qu’ils pourraient être en 3D, la résidence luxueuse de l’abbé et une bibliothèque ancienne. Des expositions d’art sont régulièrement organisées ainsi que des concerts polyphoniques.
A quick ten minute bus or bike ride from Leuven’s centre brings you into the countryside and the breathtaking Park Abbey. Founded in the Middle Ages by French Norbertin monks, the present buildings are primarily 17th century, surrounded by a sprawling estate of lakes and forests, vegetable gardens and orchards, meadows where a herd of the Abbey’s cows graze. Just 5 monks live here today as the city council has taken over the maintenance of the many buildings, which since last year are now both open to the public and functioning as they were back in medieval times. While families picnic and ramble by the waterside, a tour of the Abbey takes you through silent cloisters decorated with ancient stained glass windows, the monk’s grand refectory, the ceiling decorated with stucco figures so realistic they could be 3 dimensional, the Abbot’s luxurious residence and an ancient library. Contemporary art exhibitions are held regularly as well as polyphonic concerts.

Mais en parallèle, un brasseur dynamique a repris la microbrasserie artisanale historique, des agriculteurs cultivent des légumes bios et font de délicieux fromages à partir du lait des vaches de l’abbaye,un apiculteur produit du miel, les jus de pommes sont fabriqués à partir des fruits du verger et il y a bien sûr il y a un café-brasserie pour une petite pause.

OU BOIRE ET MANGER
Taste
Ce restaurant chaleureux et accueillant offre un contraste séduisant de gastronomie fine dans une ambiance détendue et décontractée.

Les clients sont accueillis par Bart et Dorothée comme des amis de longue date, ce qui met tout le monde à l’aise immédiatement. Puis le chef Bart disparait en cuisine tandis que Dorothée passe de table en table pour expliquer avec enthousiasme les accords mets-vins du soir. Pour une expérience complète, le menu-dégustation est recommandé car le chef concocte des plats surprenants reflétant son engagement pour les produits de saison, les fromages locaux et la pêche-petit bateau durable en mer du Nord. Le menu changeant tous les mois, vous pourriez déguster des asperges vertes avec de la ventrêche de porc, des palourdes et des coques ou de l’anguille fumée maison accompagnée de radis et caviar selon la saison.

De Klimop
Cette grande brasserie à l’ancienne est idéalement située en face de la gare. C’est là que vous pourriez commencer votre visite de la ville avec un festin de spécialités flamandes traditionnelles. Alors que certains plats favoris sont toujours au menu comme le “stoofvlees”, une carbonnade de boeuf à la bière ou l’incontournable vol-au-vent aux succulents ris de veau.

Vérifiez toujours ce qu’il y a comme spécialités de saison:au printemps, les asperges blanches dodues avec une sauce hollandaise crémeuse, les moules de la mer du Nord, et en hiver des produits de la chasse,le chevreuil,le sanglier et le lièvre.A partir de midi, la salle du restaurant est vite remplie de clients locaux fidèles à la cuisine maison sérieuse du chef-propriétaire plein de peps, Pieter Konijn, qui explique malicieusement aux touristes perplexes que son nom se traduit par Pierre Lapin.

Cafe Commerce

©Layla Aerts


Louvain a une population étudiante très dense et il semble qu’il y ait un bar ou un café à chaque coin de rue. Le lieu de rencontre le plus populaire est l’Oude Markt dont chaque côté est exclusivement bordé de bars, clubs et restaurants, où les fêtards s’amusent toutes les nuits jusqu’au petit matin. Mais pour découvrir une tranche de vie locale idéale, allez à l’historique Café Commerce qui donne sur l’emblématique bibliothèque universitaire. Pratiquement inchangé depuis son ouverture en 1864, il s’agit d’un Brown Café classique avec de simples tables en bois, un retour en arrière dans le passé sans playlist Spotify,sans wifi, qui donne enfin la place aux clients pour pouvoir discuter politique,sport,ou autre,pour lire le journal ou un livre.

Le menu est minimal, pas cher et copieux – soupe maison, spaghetti bolognaise, sandwich américain. La cuisine sert jusqu’à 22 heures et le bar ferme à 2 heures du matin.

HOTEL ARTISTIQUE
Hôtel Martin’s Klooster


L’hôtel Martin’s Klooster s’est ouvert dans des locaux universitaires médiévaux en briques rouges, et comprend un bâtiment moderne et les cloîtres d’un couvent vieux de 5 siècles à tourelles. Les chambres sont cosy et confortables, certaines avec des poutres en chêne et des fenêtres à treillis, et le bar avec une cheminée est bien accueillant!Le petit déjeuner-buffet est servi dans l’agréable véranda du jardin d’hiver.